Natural mortality of immature stages of Bactrocera oleae (Diptera: Tephritidae) in traditional olive groves from north-eastern Portugal

Citation

Gonçalves, F.M., Rodrigues, M.C., Pereira, J.A., Thistlewood, H.M.A., et Torres, L.M. (2012). « Natural mortality of immature stages of Bactrocera oleae (Diptera: Tephritidae) in traditional olive groves from north-eastern Portugal. », Biocontrol Science and Technology, 22(7), p. 837-854. doi : 10.1080/09583157.2012.691959

Résumé

De 2006 à 2008, dans la province de Trás-os-Montes (nord-est du Portugal), nous avons évalué la mortalité annuelle naturelle à l’intérieur des fruits des œufs et des larves de la mouche de l’olive (Bactrocera oleae (Rossi)) dans deux à cinq oliveraies « classiques ». Pendant deux saisons, nous avons également étudié le devenir de 2 044 pupariums enfouis dans le sol de novembre à mai en utilisant des cages d’exclusion pour estimer la mortalité due à la prédation. La mortalité estimée des œufs à l’intérieur des fruits a oscillé entre 5,4 ± 2,4 et 16,6 ± 6,1 %, et celle des jeunes larves, entre 10,7 ± 2,1 et 100,0 %. La mortalité estimée des larves matures a fluctué entre 0 et 66,7 ± 33,3 %. Chez les jeunes larves, les plus forts taux de mortalité enregistrés ont atteint 100 % durant la canicule d’août et 47,4 % durant les périodes de basses températures des deux premières semaines de décembre. Chez les pupariums, la mortalité hivernale estimée a atteint 98,5 %. La mortalité due à la prédation des œufs était faible, oscillant entre 0,6 ± 0,3 et 6,3 ± 4,0 % en 2006, entre 0 et 4,1 ± 1,1 % en 2007 et entre 0 et 3,6 ± 3,6 % en 2008. La mortalité due au parasitisme est demeurée extrêmement faible pendant toute la durée de l’étude, et nous n’avons identifié qu’une seule espèce de parasitoïde, l’Eulophidae Pnigalio agraules (Walker). Nous avons également inventorié les champignons entomopathogènes associés au B. oleae dans 12 oliveraies et évalué en laboratoire l’impact sur les larves, les pupariums et les adultes des trois espèces jugées entomopathogènes (Cordyceps bassiana, Penicillium corylophilum et Mucor hiemalis) parmi les 15 espèces inventoriées. Les taux de mortalité ont atteint 20,0 ± 3,2 % et 94,0 ± 2,5 % chez les larves et les pupariums exposés au P. corylophilum, et 32,5 ± 11,1 % chez les adultes exposés au M. hiemalis.

Mots-clés : Lutte naturelle, températures élevées, Pnigalio agraules, Cordyceps bassiana, Penicillium corylophilum, Mucor hiemalis

Date de publication

2012-07-01

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