N (FR)Survol législatif, scientifique et prospectif du maintien de la chaîne de froid alimentaire au Canada
Citation
Mercier, S., Mondor, M., Villeneuve, S. and Marcos, B. (2018), The Canadian food cold chain: a legislative, scientific, and prospective overview, International Journal of Refrigeration, 88, 637-645.
Résumé en langage clair
La présente étude vise à passer en revue l’état et la performance de la chaîne de froid des aliments au Canada, à dégager les domaines de recherche actuels et potentiels sur la chaîne de froid et à cerner les points à améliorer. Le Canada doit affronté des défis uniques relativement au maintien de la chaîne de froid des aliments en raison de la succession annuelle de conditions de chaleur en été et de conditions de gel en hiver, des longues distances de transport à parcourir et de la présence de centaines de collectivités nordiques qui ne sont pas accessibles toute l’année par route, par voie ferrée ou par mer. En ce qui concerne le modèle type de chaîne de froid couramment employé au Canada, la chaîne de froid en quatre étapes, selon les profils de températures maintenues dans le temps, en hiver, les températures des aliments périssables sont bien maintenues à l'intérieur de la fourchette de températures appropriées, mais en été, il faudrait apporter des améliorations pour abaisser la température durant le transport et l’entreposage au niveau des transformateurs. La récente création de l’outil CanGRASP est une grande réalisation, un outil de simulation intégré à un système d’information géographique (SIG) qui permet d’évaluer les risques et de planifier. Avec cet outil, il sera possible de simuler la performance d’une chaîne de froid à l’échelle nationale. Des avenues prometteuses s’ouvrent ainsi pour la prévention d’éclosions de maladies d’origine alimentaire et la conduite de recherche en vue d’élaborer de nouveaux systèmes de gestion des aliments qui permettront de réduire le gaspillage alimentaire et la consommation énergétique. Parmi les points à améliorer qui sont notés, il faut en priorité apporter des ajustements particuliers à la chaîne de froid des aliments destinés aux communautés nordiques afin d’atténuer leurs préoccupations en matière de sécurité alimentaire, ces populations étant plus préoccupées par cet enjeu que la population canadienne générale.
Résumé
La présente étude vise à passer en revue l’état et la performance de la chaîne de froid des aliments au Canada, à dégager les domaines de recherche actuels et potentiels sur la chaîne de froid et à cerner les points à améliorer. Le Canada doit affronté des défis uniques relativement au maintien de la chaîne de froid des aliments en raison de la succession annuelle de conditions de chaleur en été et de conditions de gel en hiver, des longues distances de transport à parcourir et de la présence de centaines de collectivités nordiques qui ne sont pas accessibles toute l’année par route, par voie ferrée ou par mer. En ce qui concerne le modèle type de chaîne de froid couramment employé au Canada, la chaîne de froid en quatre étapes, selon les profils de températures maintenues dans le temps, en hiver, les températures des aliments périssables sont bien maintenues à l'intérieur de la fourchette de températures appropriées, mais en été, il faudrait apporter des améliorations pour abaisser la température durant le transport et l’entreposage au niveau des transformateurs. La récente création de l’outil CanGRASP est une grande réalisation, un outil de simulation intégré à un système d’information géographique (SIG) qui permet d’évaluer les risques et de planifier. Avec cet outil, il sera possible de simuler la performance d’une chaîne de froid à l’échelle nationale. Des avenues prometteuses s’ouvrent ainsi pour la prévention d’éclosions de maladies d’origine alimentaire et la conduite de recherche en vue d’élaborer de nouveaux systèmes de gestion des aliments qui permettront de réduire le gaspillage alimentaire et la consommation énergétique. Parmi les points à améliorer qui sont notés, il faut en priorité apporter des ajustements particuliers à la chaîne de froid des aliments destinés aux communautés nordiques afin d’atténuer leurs préoccupations en matière de sécurité alimentaire, ces populations étant plus préoccupées par cet enjeu que la population canadienne générale.