N (FR)Étude des sources d’eau et des intervalles d’irrigation comme variables potentiellement associées à la présence de Campylobacter spp. et de Listeria monocytogenes dans la laitue romaine cultivée en terre organique

Citation

Gúevremont, E., Lamoureux, L., Genereux, M., Cote, C. (2017). Irrigation water sources and time intervals as variables on the presence of campylobacter spp. and listeria monocytogenes on romaine lettuce grown in muck soil, 80(7), 1182-1187. http://dx.doi.org/10.4315/0362-028X.JFP-16-551

Résumé en langage clair

L’eau d’irrigation a été désignée comme étant une source possible de contamination des légumes par des pathogènes d’origine alimentaire. Des essais d’irrigation ont été effectués en parcelles de laitue romaine avec de l’eau contaminée par du lisier de porc ou avec de l’eau issue d’un étang aéré à 21, à 7 ou à 3 jours avant la récolte. Au moment de chaque traitement d’irrigation, des échantillons d’eau et de sol organique ont été prélevés. Au terme des essais, des échantillons de laitue ont été prélevés pour le dépistage de Campylobacter spp. et de L. monocytogenes. Campylobacter coli a été isolé dans 33 % des échantillons de lisier de porc (n=9) et dans 11 % des échantillons d’eau contaminée (n=27), mais aucun échantillon de laitue ne contenait les bactéries dépistées (n=288). La bactérie L. monocytogenes n’a pas été trouvée dans le lisier, tandis qu’un seul échantillon d’eau d’irrigation contaminée par le lisier (n=27) et un seul échantillon de laitue (n=288) en contenaient. Aucune bactérie Campylobacter ou L. monocytogenes n’a été trouvée dans les échantillons de sol (n = 288). En raison de la faible incidence de pathogènes, il fut impossible de relier la contamination du sol ou de la laitue au type d’eau d’irrigation. Néanmoins, les essais en champs simulant des conditions réelles d’irrigation ont fourni de nouvelles données sur la survie de deux importants pathogènes d’origine alimentaire sur la laitue romaine.

Résumé

Copyright © Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada. L’eau d’irrigation a été désignée comme étant une source possible de contamination des légumes par des pathogènes d’origine alimentaire. La source d’eau d’irrigation et l’intervalle de temps entre la dernière irrigation et la récolte peuvent influer sur la gestion des risques que posent des pathogènes tels que Campylobacter spp. et Listeria monocytogenes dans les champs. Des essais d’irrigation ont été effectués en parcelles de laitue romaine avec de l’eau contaminée par du lisier de porc ou avec de l’eau issue d’un étang aéré à 21, à 7 ou à 3 jours avant la récolte. Au moment de chaque traitement d’irrigation, des échantillons d’eau et de sol organique ont été prélevés. Au terme des essais, des échantillons de laitue ont été prélevés pour le dépistage de Campylobacter spp. et de L. monocytogenes. Campylobacter coli a été isolé dans 33 % des échantillons de lisier de porc (n=9) et dans 11 % des échantillons d’eau contaminée (n=27), mais aucun échantillon de laitue ne contenait les bactéries dépistées (n=288). La bactérie L. monocytogenes n’a pas été trouvée dans le lisier, tandis qu’un seul échantillon d’eau d’irrigation contaminée par le lisier (n=27) et un seul échantillon de laitue (n=288) en contenaient. Aucune bactérie Campylobacter ou L. monocytogenes n’a été trouvée dans les échantillons de sol (n = 288). En raison de la faible incidence de pathogènes, il fut impossible de relier la contamination du sol ou de la laitue au type d’eau d’irrigation. Néanmoins, les essais en champs simulant des conditions réelles d’irrigation ont fourni de nouvelles données sur la survie de deux importants pathogènes d’origine alimentaire sur la laitue romaine.

Date de publication

2017-07-01

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