Molecular characterization of reptile pathogens currently known as members of the chrysosporium anamorph of nannizziopsis vriesii complex and relationship with some human-associated isolates

Citation

Sigler, L., Hambleton, S., et Paré, J.A. (2013). « Molecular characterization of reptile pathogens currently known as members of the Chrysosporium anamorph of Nannizziopsis vriesii (CANV) complex and relationship with some human-associated isolates. », Journal of Clinical Microbiology, 51(10), p. 3338-3357. doi : 10.1128/JCM.01465-13

Résumé

Au cours des dernières années, le Chrysosporium anamorphe du Nannizziopsis vriesii (CANV), le Chrysosporium guarroi, le Chrysosporium ophiodiicola et une espèce non identifiée du genre Chrysosporium ont été signalés comme causes de lésions cutanées ou profondes chez les reptiles. Ces infections, contagieuses et souvent létales, touchent à la fois les animaux vivant à l’état sauvage et ceux gardés en captivité. Nous avons comparé au N. vriesii 49 isolats du CANV provenant de reptiles et six isolats provenant de sujets humains, en nous fondant sur les caractéristiques des cultures et sur des données de séquençage de l’ADN. L’analyse des séquences de l’espaceur transcrit interne et de la petite sous-unité du ribosome nucléaire a révélé que les pathogènes s’attaquant aux reptiles et les isolats provenant de sujets humains appartiennent à des clades bien définis correspondant à trois lignées distinctes de tout autre taxon, à l’intérieur de la famille des i}Onygenaceae et de l’ordre des Onygenales. Une des lignées correspond au genre Nannizziopsis et comprend le N. vriesii, le N. guarroi et six autres espèces réunissant des isolats provenant de caméléons et geckos, de crocodiles, de lézards agamidés et iguanidés ainsi que de sujets humains. Les deux autres lignées correspondent au genre Ophidiomyces, dont l’espèce Ophidiomyces ophiodiicola se rencontre uniquement chez les serpents, et le nouveau genre Paranannizziopsis, qui comprend trois espèces nouvelles infectant les squamates et le tuatara. Les espèces nouvellement décrites sont le Nannizziopsis dermatitidis, le Nannizziopsis crocodili, le Nannizziopsis barbata, le Nannizziopsis infrequens, le Nannizziopsis hominis, le Nannizziopsis obscura, le Paranannizziopsis australasiensis, le Paranannizziopsis californiensis et le Paranannizziopsis crustacea. Nous transférons également l’espèce Chrysosporium longisporum au genre Paranannizziopsis, sous le nom Paranannizziopsis longispora. Le N. guarroi est l’agent du « champignon jaune », maladie commune de l’agame barbu et de l’iguane vert, tandis que l’O. ophiodiicola est un pathogène d’apparition récente chez les serpents vivant à l’état sauvage et gardés en captivité. Les espèces associées aux humains n’ont pas été trouvées chez les reptiles, et les espèces associées aux reptiles n’ont été rencontrées que chez les reptiles, ce qui atténue les craintes reliées au risque de zoonose.

Date de publication

2013-10-01

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