Modélisation des répercussions des changements climatiques passés et futurs sur le ruisseau Keremeos, dans le bassin versant de l’Okanagan-Similkameen, en Colombie Britannique, au Canada : partie I. Prévision de la variation de l’approvisionnement et de

Citation

Mirmasoudi, S., Byrne, J., MacDonald, R., Johnson, D., Kroebel, R. (2019). Modelling historical and potential future climate impacts on Keremeos Creek, an Okanagan-Similkameen watershed, British Columbia, Canada: Part I. Forecasting change in spring and summer water supply and demand. Canadian Water Resources Journal, [online] 44(4), 350-366. http://dx.doi.org/10.1080/07011784.2019.1640137

Résumé en langage clair

Nous avons examiné les effets des changements climatiques (à l’aide de scénarios de changement climatique) sur le bassin de la rivière Similkameen, en Colombie-Britannique, en procédant par modélisation. Nous avons constaté que les baisses de l’approvisionnement en eau au printemps pourraient diminuer (et que la demande pourrait donc augmenter), tandis que la demande en eau en été pourrait légèrement diminuer.

Résumé

© Travaux de Shaghayegh Mirmasoudi, James Byrne, Ryan MacDonald et Daniel Johnson, 2019, sous © Association canadienne des ressources hydriques, 2019; travaux de Roland Kroebel sous © Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le Centre de recherche et de développement de Lethbridge d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. La présente étude correspond à la première partie d’une évaluation en deux parties des répercussions des changements climatiques sur l’hydrologie et les émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle de l’exploitation agricole. Dans la première partie, nous nous attardons aux effets des changements climatiques sur l’approvisionnement et la demande en eau au printemps et en été en lien avec la couverture végétale dans le bassin du ruisseau Keremeos, dans le district régional Okanagan-Similkameen, dans le sud de la Colombie-Britannique, au Canada, pour la période s’échelonnant de 1961 à 2100. Nous avons utilisé le modèle hydrométéorologique spatial GENESYS (GENerate Earth SYstems Science input) afin de prédire les changements potentiels pour les moyennes d’ensemble de quinze modèles de circulation générale et pour deux profils représentatifs d’évolution de concentration (RCP 4.5 et RCP 8.5) dans les années 2020 (2011–2040), 2050 (2041–2070) et 2080 (2071–2100) par rapport à la période de référence 1961–1990. On peut s’attendre à ce que la fonte des neiges survienne un mois plus tôt pour toutes les périodes selon les profils RCP 4.5 et 8.5, sauf dans le cas des années 2080 selon le profil RCP 8.5, où la fonte pourrait survenir deux mois plus tôt que durant la période 1961–1990. Selon ces prévisions, il pourrait y avoir une augmentation de l’approvisionnement en eau total au printemps de l’ordre de 35 % à 39 % et une diminution de l’approvisionnement en eau en été de 36 % à 79 % par rapport à la période 1961–1990, selon les trois périodes de prévision et les profils RCP 4.5 et 8.5. La demande en eau moyenne de la végétation au printemps pourrait augmenter de 20 % à 47 %, mais cette demande en eau pourrait diminuer de 10 % à 29 % en été par rapport à la période 1961–1990, selon les périodes de prévision et les scénarios d’émissions. Les estimations du taux d’évapotranspiration au printemps et en été étaient fonction de l’énergie de surface et de l’humidité du sol disponible, respectivement. On s’attend à ce que ces changements créent des pressions sur la gestion future des ressources en eau dans le bassin. Les résultats de la première partie de l’évaluation seront ensuite appliqués à la deuxième partie afin d’estimer les changements touchant les émissions de GES à l’échelle de l’exploitation agricole et le stockage du carbone dans le sol.

Date de publication

2019-10-02

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