Meilleures sources de résistance à l’ascochytose chez le pois chiche.

Citation

Chandirasekaran, R., Warkentin, T.D., Gan, Y.T., Shirtliffe, S.J., Gossen, B.D., Tar’an, B., et Banniza, S. (2009). « Meilleures sources de résistance à l’ascochytose chez le pois chiche. », Canadian Journal of Plant Science, 89(1), p. 107-118. doi : 10.4141/CJPS07210

Résumé

Pour réussir, la culture du pois chiche dans l’Ouest canadien a habituellement besoin d’applications répétées de fongicides qui atténueront la gravité de l’ascochytose causée par Ascochyta rabiei (Pass.) Lab. Planter des cultivars résistants serait plus économique et moins dommageable pour l’environnement que l’usage de fongicides, mais il n’existe pas de variétés très résistantes. L’étude devait identifier les souches parentales susceptibles d’avoir leur utilité dans les programmes d’amélioration visant le nord des grandes plaines en évaluant la réaction de 12 cultivars desi et de 12 cultivars kabuli à l’ascochytose. La réaction des feuilles, des tiges et des gousses des cultivars a été évaluée sous deux régimes d’application de fongicides. L’expérience s’est déroulée à Swift Current et à Shaunavon, en Saskatchewan, en 2004 et 2005. Toutes les variétés ont réagi différemment à l’ascochytose, la gravité des symptômes variant au niveau des feuilles, des tiges, des gousses, du rendement grainier et du poids de 1 000 graines à toutes les années-sites. La réaction des cultivars kabuli variait plus que celle des cultivars desi. En général, l’ascochytose cause moins de dommages quand on applique plus de fongicide. Il existe une corrélation positive entre la gravité de l’ascochytose sur les feuilles, les tiges et les gousses, ce qui laisse croire que la maladie n’affecte pas spécifiquement certains organes. Plusieurs variétés prometteuses combinant une meilleure résistance à la maladie, un rendement élevé et des graines de gros calibre ont pu être identifiées.

Date de publication

2009-01-01