Lutte contre les mauvaises herbes avec du linuron dans les cultures de haricot canneberge.

De 2006 à 2009, les auteurs ont procédé à des études sur le terrain à la station de recherche Huron, près d’Exeter, en Ontario, afin de déterminer si l’application séquentielle d’une quantité variable de trifluraline et d’imazéthapyr avant la plantation (PPI), puis de linuron avant la levée (PRE) s’avère efficace pour combattre les mauvaises herbes dans les cultures de haricot canneberge. Les herbicides évalués causent un minimum de dommages à la culture (6%ou moins) une et quatre semaines après la levée. Le traitement PPI dé truit de 97 à 100 % du chénopode blanc, 100 % de l’amarante ré fléchie, de 99 à 100 % de la moutarde sauvage, de 93 à 100% de la petite herbe à poux et de 97 à 100 % de la sétaire verte. Le traitement PRE détruit de 11 à 100 % du chénopode blanc, de 90 à 100 %de l’amarante réflé chie, de 78 à 100 %de la moutarde sauvage, de 71 à 100% de la petite herbe à poux et de 20 à 100% de la sétaire verte. L’application séquentielle des deux traitements, à diverses doses, détruit 100% du chénopode blanc, 100 % de l’amarante ré fléchie, 100 % de la moutarde sauvage, de 96 à 100 % de la petite herbe à poux et de 97 à 100 % de la sétaire verte. La densité des mauvaises herbes et le poids sec des pousses présentent une bonne corrélation avec le degré de désherbage. Tous les herbicides évalués accroissent le rendement du haricot canneberge comparativement à celui de la parcelle témoin non désherbé e. Compte tenu de ces résultats, l’application séquentielle d’imazéthapyr et de trifluraline avant la plantation, puis de linuron avant la levé e, à raison de 1 000 et de 2 500 g de matière active par hectare, est une stratégie sécuritaire et efficace pour lutter contre les mauvaises herbes dans les cultures de haricot canneberge.