The long-term effects of tillage practice and phosphorus fertilization on the distribution and morphology of corn root

Citation

Li, H., Mollier, A., Ziadi, N., Shi, Y., Parent, L.-É., et Morel, C. (2016). « The long-term effects of tillage practice and phosphorus fertilization on the distribution and morphology of corn root. », Plant and Soil, p. 1-18. doi : 10.1007/s11104-016-2925-y

Résumé

Contexte et objectifs : Les propriétés du sol importantes et la répartition des nutriments, qui a une incidence sur la croissance racinaire des plantes cultivées, peuvent différer entre un régime de culture sans travail du sol (NT) et un régime avec travail du sol à la charrue à versoirs (MP). Le développement du système racinaire en fonction du régime de culture peut avoir des répercussions considérables sur le prélèvement des nutriments par les plantes cultivées et, par conséquent, sur la productivité. La présente étude visait à évaluer les effets combinés à long terme du travail du sol et de la fertilisation phosphorée (P) sur la répartition et la morphologie des racines du maïs (Zea mays L.).
Méthodes : Dans le cadre d’une étude à long terme (22 ans) réalisée dans l’Est du Canada, nous avons prélevé des échantillons de racines de maïs et de sol durant le stade d’apparition des soies, dans cinq couches de profondeur (0-5, 5-10, 10-20, 20-30 et 30­40 cm), ainsi qu’à trois distances sur une ligne horizontale perpendiculaire au rang de maïs (5, 15 et 25 cm), dans des parcelles sans travail du sol et des parcelles avec travail du sol à la charrue à versoirs, fertilisées avec trois doses de P (0, 17,5 et 35 kg P ha−1). Nous avons évalué la morphologie des racines et les propriétés du sol.
Résultats : Le régime NT a entraîné une diminution de 26 % de la biomasse racinaire du maïs par rapport au régime MP, celle-ci étant principalement attribuable à une réduction des racines primaires et secondaires. En outre, les racines du maïs cultivé selon un régime NT étaient généralement plus étendues dans la couche superficielle, la longueur des racines et la densité de surface dans la couche de 0–5 cm étant plus élevées aux distances d’échantillonnage de 15 et de 25 cm que dans le cas du régime MP. La dose de 35 kg P ha−1 a entraîné une hausse de la biomasse racinaire de 26 % par rapport à la dose de 0 kg P ha−1 et de 41 % par rapport à celle de 17,5 kg P ha−1.
Conclusions : Les régimes sans travail du sol et les faibles doses de fertilisation en P entraînent une diminution de la biomasse racinaire du maïs, ce qui s’explique probablement par la concurrence exercée par les mauvaises herbes en l’absence de travail du sol ainsi que par le déclin continu de l’état phosphoré en l’absence de fertilisation en P au cours des 22 années de l’étude.

Date de publication

2017-03-01

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