Liens génomiques entre seize espèces Avena fondées sur l’hybridation in situ en fluorescence (FISH) à l’aide de 6 répétitions de trinucléotides

Citation

Luo X, Tinker NA, Zhou Y-H, Wight CP, Liu J, Wan W, Chen L, Peng Y (2017) Genomic relationships among sixteen Avena species based on (ACT) 6 trinucleotide repeat FISH. Genome:Online-first

Résumé en langage clair

Les éléments répétés sont de courts motifs de l’ADN qui sont répétés en tandem. Le fait de connaître l’emplacement des éléments répétés peut être très important dans le développement de séquences génomiques complètes. Dans cette étude, nous avons utilisé des sondes d’ADN (ADN court marqué) pour mettre en évidence les régions du génome de l’avoine où l’ADN était presque semblable aux séquences des sondes. Cette technique est appelée hybridation in situ par fluorescence (FISH). L’une de nos sondes était constituée de courtes séquences répétées d’ACT. Nous avons aussi utilisé une sonde déjà connue appelée Am1, qui s’hybride à des chromosomes précis de l’avoine. En recourant à la technique FISH avec l’avoine cultivée ainsi que diverses espèces sauvages apparentées à l’avoine, nous avons pu relever quels chromosomes contiennent ces séquences, et quelles espèces sauvages sont le plus étroitement apparentées à l’avoine cultivée. L’un des importants résultats que nous avons dégagé de ces travaux est que l’espèce sauvage d’avoine appelée Avena insularis contient un ensemble de 14 paires de chromosomes très semblables à 14 des 21 paires de chromosomes de l’avoine cultivée. Par conséquent, Avena insularis pourrait très bien être un récent ancêtre de l’avoine cultivée. Ces travaux corroborent d’autres travaux récents dans lesquels nous avons obtenu des résultats semblables à l’aide d’autres méthodes.

Résumé

Le fait de connaître l’emplacement des éléments répétés peut être très important dans l’assemblage des séquences génomiques et leur désignation sur les chromosomes physiques. Les liens génomiques et interespèces de 16 espèces ont été examinés par hybridation in situ en fluorescence (FISH) à l’aide des sondes Am1 et (ACT)6. La sonde d’oligonucléotides Am1 était particulièrement riche dans les génomes C, alors que la sonde de répétition de trinucléotides (ACT)6 présentait une distribution variée de profil d’hybridation dans les génomes A, AB, C, AC et ACD, mais pourrait ne pas être présente dans les génomes B et D. Le profil d’hybridation d’Avena sativa était très semblable à celui de A. insularis, ce qui indique que cette espèce tire probablement son origine d’A. insularis qui serait un ancêtre tétraploïde. Les deux sondes FISH n’ont pas permis d’établir le lien chez d’autres espèces, mais cette validation de principe ouvre la voie à l’utilisation de sondes FISH dans l’attribution d’autres éléments signature de séquences génomiques à des chromosomes physiques.

Date de publication

2018-01-01