Les paysages chimiques des pâturages et leurs services écologiques

Citation

Villalba, J.J., Beauchemin, K.A., Gregorini, P., MacAdam, J.W. (2019). Pasture chemoscapes and their ecological services. Translational Animal Science, [online] 3(2), 829-841. http://dx.doi.org/10.1093/tas/txz003

Résumé en langage clair

Les systèmes de production de ruminants se retrouvent entre l’arbre et l’écorce : ils subissent une pression sociétale croissante pour réduire les impacts environnementaux dans un monde qui exige un approvisionnement alimentaire accru. Les récentes avancées dans la compréhension de l’écologie nutritionnelle du bétail par les scientifiques pourraient aider les producteurs à répondre à ces demandes apparemment contradictoires. Les fourrages sont des éléments nutritifs et pharmaceutiques qui contiennent des composés primaires (éléments nutritifs) et secondaires (produits pharmaceutiques, nutraceutiques), qui peuvent jouer différents rôles dans le bon fonctionnement des agroécosystèmes. Les légumineuses à faible teneur en fibres et à forte teneur en glucides non structuraux, associées à différents types et concentrations de composés végétaux secondaires (par exemple, tanins condensés, terpènes), créent une gamme diversifiée de produits chimiques dans le paysage (c’est-à-dire le « chimiopaysage ») qui peuvent améliorer la nutrition, la santé et le bien-être du bétail par rapport aux paysages alimentaires dominés par des graminées et d’autres aliments classiques pour animaux. Pa rapport aux peuplements de graminées, les légumineuses pourraient aussi réduire les émissions de méthane et l’excrétion d’azote des animaux tout en augmentant le taux de croissance des animaux et en produisant une qualité de viande plaisant aux consommateurs. L’objectif de cette étude était de stimuler la recherche de systèmes d’alimentation pastoraux diversifiés sur le plan chimique et taxinomique afin d’optimiser la productivité globale, de réduire les impacts environnementaux et d’améliorer la santé du bétail, du sol et de l’humain.

Résumé

©Les auteurs, 2019. Publié par Oxford University Press au nom de l’American Society of Animal Science. Les systèmes de production de ruminants se retrouvent entre l’arbre et l’écorce : ils subissent une pression sociétale croissante pour réduire les impacts environnementaux dans un monde qui exige un approvisionnement alimentaire accru. Les récentes avancées dans la compréhension de l’écologie nutritionnelle du bétail par les scientifiques pourraient aider les producteurs à répondre à ces demandes apparemment contradictoires. Les fourrages sont des éléments nutritifs et pharmaceutiques qui contiennent des composés primaires (éléments nutritifs) et secondaires (produits pharmaceutiques, nutraceutiques), qui peuvent qui peuvent jouer différents rôles dans le bon fonctionnement des agroécosystèmes. Les légumineuses à faible teneur en fibres et à forte teneur en glucides non structuraux, associées à différents types et concentrations de composés végétaux secondaires (par exemple, tanins condensés, terpènes), créent une gamme diversifiée de produits chimiques dans le paysage (c’est-à-dire le « chimiopaysage ») qui peuvent améliorer la nutrition, la santé et le bien-être du bétail par rapport aux paysages alimentaires dominés par des graminées et d’autres aliments classiques pour animaux.

Date de publication

2019-02-26

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