Les émissions de gaz à effet de serre de la ferme des systèmes de semi-finition en production bovine selon des approches à based'observation et à base de modè le.

Citation

Stewart, A.A., Alemu, A.W., Ominski, K.H., Wilson, C.H., Tremorin, D.G., Wittenberg, K.M., Tenuta, M., et Janzen, H.H. (2014). « Les émissions de gaz à effet de serre de la ferme des systèmes de semi-finition en production bovine selon des approches à based'observation et à base de modè le. », Canadian Journal of Animal Science, 94(3), p. 463-477. doi : 10.4141/CJAS2013-193

Résumé

La semi-finition, la pratique visant l’élevage des bovins de boucherie sevrés en vue de la finition dans les parcs d'engraissement, est une pratique commune dans les systèmes de production de bœuf dans l'ouest du Canada. Les objectifs de cette étude étaient de : (i) évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) des systèmes de semi-finition au pâturage selon des approches à base d'observation et à base de modèle, et (ii) comparer les émissions estimées selon les modèles à celles observées des composantes clé de la ferme dans le but d'identifier les lacunes dans les connaissances qui méritent davantage d’étude. Pour l'approche basée sur les observations, les données d’émissions ont été obtenues d'une étude multidisciplinaire sur le terrain qui examinait trois traitements d'engrais appliqués aux pâturages utilisés pour les boeufs de boucherie : (i) aucun lisier de porc liquide appliqué (témoin); (ii) application fractionnée de lisier de porc liquide, la moitié à l'automne et la moitié au printemps (« split ») et (iii) application unique au printemps de lisier de porc liquide (« single »). L'approche à base de modèle utilise un modèle à base de système adapté des algorithmes de l’« Intergovernmental Panel on Climate Change » pour estimer les émissions nettes annuelles de GES des fermes des trois traitements d'engrais et d'un traitement hypothétique d'engrais synthétique. Les émissions totales de la ferme incluent les émissions de méthane (CH4) et d'oxyde d'azote (N2O) des composantes de la ferme ainsi que les émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant de l'utilisation d’énergie. Les émissions nettes de GES de la ferme selon l'approche à base d'observation allaient de 0,4 à 2,2 Mg CO2 eq ha−1 et de 4,2 à 6,5 kg CO2 eq kg−1 de gain de poids vif exporté; l'approche à base de modèle donnait des émissions nettes de la ferme allant de 0,6 à 3,7 Mg CO2 eq ha−1 et de 7,0 à 12,9 kg CO2 eq kg−1 de gain de poids vif exporté. Sauf pour le traitement témoin, les émissions entériques de CH4 et les émissions de N2O du sol étaient les principaux responsables des émissions totales de la ferme. L'intensité des émissions pour le traitement hypothétique d'engrais synthétique (9,4 kg CO2 eq kg−1 de gain de poids vif) était plus faible que celle des scénarios « split » et « single ». Bien que les estimations d’émissions de GES variaient beaucoup, les tendances dans les intensités d’émissions étaient similaires entre les deux approches. Les efforts pour réduire les émissions de GES devraient être orientés vers les composantes telles que le CH4 entérique et le N2O du sol, qui ont un impact plus important sur les émissions totales de système.

Date de publication

2014-01-01

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