Les effets du repos des pâturages permanents pendant la période sensible de pré-dormance dans l’ouest du Manitoba : Productivité des pâturages et performances des bovins de boucherie.

Citation

Durunna, O.N., Baron, V.S., Scott, S.L., Robins, C.D., Khakbazan, M., et Block, H.C. (2015). « Les effets du repos des pâturages permanents pendant la période sensible de pré-dormance dans l’ouest du Manitoba : Productivité des pâturages et performances des bovins de boucherie. », Canadian Journal of Animal Science, 95(2), p. 129-141. doi : 10.4141/CJAS-2014-046

Résumé

L'objectif de cette expérience était de déterminer si restreindre le broutage pendant la période sensible de pré-dormance (c.-à-d. les 6 semaines avant le gel qui provoque la dormance) peut améliorer la production de fourrages, la qualité du matériel sur pied, la persistance de la luzerne et la productivité animale dans les pâturages permanents. Il y avait deux espèces de pâturage (PS – « pasture species »), luzerne-foin (AG – « alfalfa–grass ») ou foin (G – « grass »), et trois phases de broutage. La phase I était le pâturage tournant traditionnel de toutes les sections AG et G. Dans la phase II, une moitié d'AG et de G subissaient le pâturage tournant traditionnel (traitement conventionnel, CT – « conventional treatment ») tandis que l'autre moitié ne l’était pas (traitement repos, RT – « rested treatment »). Le repos des pâturages AG et G en phase II nécessitait le transfert des animaux RT pour qu'ils fasse pâturage en andain dans les céréales semées de façon précoce. Dans la phase III, les animaux RT qui ont fait pâturage en andain dans la phase II ont été relocalisés pour brouter les sections des pâturages mises au repos, tandis que ceux qui ont brouté les sections sans repos (animaux CT) ont été transférés pour faire pâturage en andain dans les céréales semées de façon précoce. Il n'y avait pas d'effet des PS (P>0,05) ni de la période de repos (P>0,13) sur le rendement total des fourrages, la capacité de charge, la disparition des fourrages et les résidus de fourrage. Il n'y avait pas d'effet (P>0,13) du repos sur la composition botanique ni le rendement en AG. La présente étude n'a pas souligné d'avantages significatifs du repos sur le rendement des pâturages, la composition botanique ou la performance animale.