Laboratory-based toxicological assessments of new insecticides on mortality and fecundity of Neoseiulus fallacis (Acari: Phytoseiidae)

Citation

Lefebvre, M., Bostanian, N.J., Mauffette, Y., Racette, G., Thistlewood, H.M.A., et Hardman, J.M. (2012). « Laboratory-Based Toxicological Assessments of New Insecticides on Mortality and Fecundity of Neoseiulus fallacis (Acari: Phytoseiidae). », Journal of Economic Entomology, 105(3), p. 866-871. doi : 10.1603/EC11260

Résumé

Dans l’est de l’Amérique du Nord, le Neoseiulus fallacis (Garman) est l’un des Phytoseidae prédateurs les plus abondants dans les vergers d’arbres fruitiers décidus soumis à un régime de lutte intégrée. Des études en laboratoire utilisant le N. fallacis et une version modifiée de la méthode des disques foliaires excisés ont montré que quatre des six insecticides testés nécessiteraient une évaluation de deuxième palier avant de pouvoir être utilisés dans le cadre d’un programme de lutte intégrée dans les vergers d’arbres fruitiers décidus. La mortalité globale des œufs causée par le flubendiamide, le chlorantraniliprole, la chlothianidine, le novaluron, le spinétoram et le spirotetramat a varié entre 0 et 37,6 %. La mortalité larvaire causée par le spirotetramat, le spinétoram, le novaluron et la chlothianidine a varié entre 100 et 78,3 %. Le chlorantraniliprole et le flubendiamide se sont révélés pratiquement non toxiques pour les larves. Le spinétoram, la chlothianidine et le spirotetramat ont causé une mortalité de respectivement 100, 61,4 et 40,2 % chez les adultes. Le spirotetramat et la chlothianidine ont réduit de façon significative la fécondité, tandis que le novaluron, le flubendiamide et le chlorantraniliprole n’ont pas induit un tel effet néfaste durant toute la durée de l’étude (168 h). Aucune évaluation de deuxième palier n’est requise pour le chlorantraniliprole et le flubendiamide, et ces deux produits peuvent donc être utilisés dans le cadre de programmes de lutte intégrée dans les vergers d’arbres fruitiers décidus. Le spirotetramat est toxique pour plusieurs stades de développement mais son activité résiduelle est très brève, tandis que le novaluron est toxique uniquement pour les larves; ces deux produits devraient donc faire l’objet d’une évaluation de deuxième palier. La chlothianidine et le spinétoram devraient également faire l’objet d’une évaluation de deuxième palier, mais seulement si aucun produit de remplacement n’est disponible.

Date de publication

2012-06-01

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