La paissance a modifié l’échange de carbone dans une prairie mixte sèche en fonction de la texture du sol

Citation

Thomas, B.W., Gao, X., Zhao, M., Bork, E.W., Hao, X. (2017). Grazing altered carbon exchange in a dry mixed-grass prairie as a function of soil texture. Canadian Journal of Soil Science, [online] 98(1), 136-147. http://dx.doi.org/10.1139/cjss-2017-0052

Résumé en langage clair

Nous avons quantifié les flux de CO2 et de CH4 dans le sol, ainsi que la quantité de carnone (C) dans le sol et au-dessus, pour des sols de texture loam sableux et sable loameux, dans une prairie mixte sèche dans laquelle des bovins sont mis annuellement en pâture depuis 1970 (en pâture) selon un régime de pâturage en rotation par comparaison à des zones sans paissance depuis quatre ans (au repos). L’absorption de CH4 dans le sable loameux en pâture a été de 16 % plus élevée que celle dans le sable loameux au repos. Dans les deux textures de sol, l’espace interstitiel rempli d’eau a expliqué 59 % de la variabilité des flux de CH4 en début de saison et 39 % des flux globaux de CH4. La respiration du sol et la quantité de C dans le sol et au-dessus ont présenté une plus grande réactivité à la paissance dans un sol de texture plus fine, tandis que l’espace interstitiel rempli d’eau a contrôlé plus fortement les flux de CH4 en début de saison

Résumé

Sa Majesté la Reine du chef du Canada 2018. On comprend mal comment les flux de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4) dans le sol ainsi que la quantité de carbone (C) dans le sol et au-dessus du sol réagissent à la gestion des pâturages dans les prairies. Pour cette raison les auteurs ont quantifié les flux de CO2 et de CH4 dans le sol, ainsi que les quantités de C dans le sol et au-dessus, pour des sols de texture loam sableux et sable loameux, dans une prairie mixte sèche où des bovins sont mis en pâture annuellement selon un régime de pâturage rotatif (en pâture) depuis 1970 par comparaison à des zones sans paissance depuis quatre ans (au repos). Des échantillons de gaz ont été prélevés chaque semaine (de mai à octobre). Les flux de CO2 du loam sableux au repos étaient de 24 % plus élevés que ceux du loam sableux en pâture. Ces flux de CO2 plus élevés dans le loam sableux au repos ont été associés à des concentrations de carbone organique extractible à l’eau de 49 % et de 68 % plus élevées en mai et en juillet, respectivement, à une concentration du carbone organique dans le sol de 34 % plus élevée et à un pic du C dans les parties aériennes de la végétation qui était de 88 % plus élevé. Dans toutes les textures de sol, l’espace interstitiel rempli d’eau (EIRE) a expliqué 59 % de la variabilité des flux de CH4 en début de saison et 37 % de la variabilité globale. La respiration du sol et la quantité de C dans le sol et au-dessus ont présenté une plus grande réactivité à la paissance dans le sol à texture plus fine, tandis que l’EIRE a contrôlé plus fortement les flux de CH4 en début de saison dans les deux types de sol.