La dispersion anthropique se traduit par la mention canadienne la plus nordique de la tique américaine du chien, Dermacentor variabilis (Ixodida: Ixodidae)

Citation

Dergousoff, S.J., Lysyk, T.J., Kutz, S.J., Lejeune, M., Elkin, B.T. (2016). Human-Assisted Dispersal Results in the Northernmost Canadian Record of the American Dog Tick, Dermacentor variabilis (Ixodida: Ixodidae), 126(2), 132-137. http://dx.doi.org/10.3157/021.126.0209

Résumé en langage clair

La tique américaine du chien est importante pour la santé des humains et des animaux parce qu’il s’agit d’un parasite courant qui peut transmettre des microorganismes pathogènes. Au Canada, on trouve cette tique depuis la Nouvelle-Écosse jusque dans l’ouest de la Saskatchewan, et son aire de répartition géographique s’est étendue au cours des dernières décennies de telle sorte qu’on la trouve maintenant au nord du 53e degré de latitude en Saskatchewan. Sa dispersion sur de longues distances se fait à la faveur du déplacement des hôtes vertébrés sur lesquels elle se nourrit de sang pendant plusieurs jours. Nous décrivons ici un cas où une tique américaine du chien a été trouvée chez un humain à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, à environ 1 100 km au nord de son aire de répartition connue. Ce phénomène montre l’importance de l’activité humaine dans le transfert des tiques dans des zones où elle est actuellement absente.

Résumé

En avril 2013, une tique américaine du chien mâle, Dermacentor variabilis (Say), a été enlevée chez un humain à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Canada. Il s’agit de la mention la plus nordique de cette espèce au Canada, laquelle se trouvait à environ 1 100 km au nord des limites actuelles de son aire de répartition. Les signalements de tiques adventices montrent l’importance de l’activité humaine dans le transfert des tiques dans des zones non endémiques.

Date de publication

2016-09-01

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