La disgestion anaérobie et la séparation solides-liquide influent sur les émissions d’ammoniac des installations d'entreposage du lisier

Citation

Baldé, H., VanderZaag, A.C., Burtt, S.D., Wagner-Riddle, C., Evans, L., Gordon, R., Desjardins, R.L., MacDonald, J.D. (2018). Ammonia emissions from liquid manure storages are affected by anaerobic digestion and solid-liquid separation. Agricultural and Forest Meteorology, [online] 258 80-88. http://dx.doi.org/10.1016/j.agrformet.2018.01.036

Résumé en langage clair

Nous avons évalué les effets des pratiques de gestion du fumier sur les émissions d’ammoniac (NH3) à l’aide d’une technique micrométéorologique dans quatre types d'installations d’entreposage du fumier de bovins laitiers : lisier brut non traité (LB); séparation solides-liquide avec entreposage séparé des liquides (SL); digestion anaérobie du fumier et de matières provenant de l’extérieur de l’exploitation (DA) et digestion anaérobie avec séparation solide-liquide et entreposage de la fraction liquide (DAL). C'est avec le lisier brut que les émissions annuelles moyennes de NH3 par surface étaient les plus faibles (2,7 g m−2 j−1), suivi par les SL (4,5 g m−2 j−1), la DA (10,0 g m−2 j−1) et la DAL (15,5 g m−2 j−1). Les émissions plus faibles de NH3 provenant du LB étaient en partie dues à la croûte de 30 cm d’épaisseur qui se formait à la surface de l'installation d'entreposage en été (des copeaux de bois servaient de litière). La croûte plus épaisse à la surface de l’installation de DA par rapport à l’installation de DAL était aussi probablement la raison pour laquelle les émissions étaient plus élevées dans l’installation de DAL. Des relations entre les émissions de NH3, la température et la vitesse du vent ont été observées à tous les sites, mais elles étaient plus fortes aux sites ayant une croûte mince à leur surface (SL, DAL) et faibles à l'installation d'entrposage du lisier brut où il y avait une croûte de surface. La mesure des émissions totales de NH3 de chaque installation d'entreposage (kg année−1) ne se limitait pas à des différences de flux, mais plutôt, les installations avec plus de matières entreposées (LB, DA, DAL) avaient des émissions plus élevées que l’installation qui entreposait la moins grande quantité de matières (SL) en raison de l’enlèvement des solides et des applications plus fréquentes sur le terrain. Dans l’ensemble, la litière utilisée, le traitement du fumier et la gestion de l’entreposage ont tous des effets importants sur les émissions de NH3 provenant de l’entreposage du fumier.

Résumé

© 2018. Les effets des pratiques de gestion du fumier sur les émissions d’ammoniac (NH3) ont été évalués à l’aide d’une technique micrométéorologique dans quatre types d'installations d’entreposage du fumier de bovins laitiers : lisier brut non traité (LB); séparation solides-liquide avec entreposage séparé des liquides (SL); digestion anaérobie du fumier et de matières provenant de l’extérieur de l’exploitation (DA) et digestion anaérobie avec séparation solides-liquide et entreposage de la fraction liquide (DAL). C'est avec le lisier brut que les émissions annuelles moyennes de NH3 par unité de surface étaient les plus faibles (2,7 g m−2 j−1), suivi par les SL (4,5 g m−2 j−1), la DA (10,0 g m−2 j−1) et la DAL (15,5 gm). −2 j−1). Les émissions plus faibles de NH3 provenant dy LB étaient en partie dues à la croûte de 30 cm d’épaisseur qui se formait à la surface de l'installation d'entreposage en été (des copeaux de bois servaient de litière). La croûte plus épaisse à la surface de l’installation de DA par rapport à l’installation de DAL était aussi probablement la raison pour laquelle les émissions étaient plus élevées dans l’installation de DAL. Des relations entre les émissions de NH3, la température et la vitesse du vent ont été observées dans toutes les installations, mais elles étaient plus fortes dans les installations ayant une croûte plus mince (SL, DAL) et faibles à l'installation d'entrposage du lisier brut où il y avait une croûte de surface. La mesure des émissions totales de NH3 de chaque installation d'entreposage (kg année−1) ne se limitait pas à des différences de flux, mais plutôt, les installations avec plus de matières entreposées (LB, DA, DAL) avaient des émissions plus élevées que l’installation qui entreposait la moins grande quantité de matière (SL) en raison de l’enlèvement des solides et des applications plus fréquentes sur le terrain. Dans l’ensemble, la litière utilisée, le traitement du fumier et la gestion de l’entreposage ont tous des effets importants sur les émissions de NH3 provenant de l’entreposage du fumier.

Date de publication

2018-08-15