La biologie des mauvaises herbes au Canada.144. Pastinaca sativa L.

Citation

Cain, N., Darbyshire, S.J., Francis, A., Nurse, R.E., et Simard, M.-J. (2010). « La biologie des mauvaises herbes au Canada.144. Pastinaca sativa L. », Canadian Journal of Plant Science, 90(2), p. 217-240. doi : 10.4141/CJPS09110

Résumé

Le panais, Pastinaca sativa, a été introduit en Amérique du Nord peu après la colonisation Européene pour sa culture. C’ était un légume racine important. Par la suite, l’ espèce s’ est échappée pour donner une variété « sauvage » moins comestible. Au Canada, la culture du panais a diminuée pour n’ être présentement qu’ une culture marginale. Toutefois la variété sauvage s’ est tellement répandue qu’ elle est devenue une mauvaise herbe problématique, surtout dans les régions de l’ Est. Le panais sauvage est surtout prévalent dans l’ est du Canada et le nord-est des États-Unis, mais on le retrouve un peu partout sur le continent, sauf dans les régions très nordiques et celles le plus au sud-est. Cette bisannuelle monocarpique dotée d’ une grosse racine pivotante se multiplie uniquement par les semences. Elle tolère de nombreux habitats et types de sol. On la considère comme une mauvaise herbe nuisible en raison de sa toxicité (elle provoque essentiellement une dermatite activée par la lumière) pour l’ être humain et le bétail. Le panais sauvage envahit les sites perturbés, emprises des chemins, les pâturages, les champs de vivaces et champs ou le travail du sol est réduit, en surpassant la végetation plus courte. Sur les terres arables, le labour permet de maîtriser son établissement. Le sarclage manuel, la coupe et la tonte peuvent s’ avérer efficaces pour réduire la production de semences, mais il est risqué d’ entrer en contact direct avec la plante ou sa sève. On rapporte que plusieurs herbicides permettent de lutter contre cette adventice (par example, glyphosate, 2,4-D, triclopyr, etc.), cependant on possède peu de données quantitatives sur leur taux d’ application et leur efficacité.