Inclusion des réponses physiologiques dans l’analyse du risque d’infestation d’insectes : évaluation du potentiel des espèces d’obtenir le statut de ravageur

Citation

Bykova, O and Blatt, SE. 2019. Inclusion of physiological responses in insect pest risk analysis: Evaluating species potential to achieve pest status. Journal of the Acadian Entomological Society 15: 1-13.

Résumé en langage clair

Les écosystèmes agricoles varient énormément en ce qui a trait aux caractéristiques abiotiques, comme le vent et la pluie, qui ont une incidence sur l’établissement et la propagation des insectes ravageurs. La façon dont les insectes réagissent à ces facteurs abiotiques est reconnue comme essentielle à leur dispersion. Dans cette étude, nous mettons l’accent sur les effets de divers facteurs abiotiques susceptibles d’influencer la probabilité que les insectes obtiennent le statut de ravageur et proposons des façons d’améliorer les analyses du risque d’infestation d’insectes au moyen d’approches empiriques et théoriques. Nous présentons un schéma de processus qui permet une évaluation préliminaire du risque phytosanitaire, utile tant à l’échelle locale que régionale. Cette approche permet d’attribuer rapidement les niveaux de risque préliminaires en tenant compte de ce qu’on sait actuellement sur une espèce d’insecte, comme les températures auxquelles elle peut survivre, l’effet de la température, de l’humidité et de la pluie sur le développement des insectes, et l’impact des caractéristiques du paysage et des propriétés du sol à l’échelle locale et régionale sur l’abondance et la dispersion de l’espèce. À l’aide du schéma de processus, nous effectuons des évaluations préliminaires du risque en Nouvelle-Écosse pour le charançon de la carotte, Listronotus oregonensis LeConte (Coleoptera : Curculionidae), et la punaise marbrée, Halyomorpha halys Stal (Heteroptera : Pentatomidae), afin de démontrer l’utilité du cadre.

Résumé

Les écosystèmes agricoles présentent une grande variabilité spatiale des caractéristiques abiotiques qui ont une incidence sur l’établissement et la propagation des insectes ravageurs. Le rôle des réponses physiologiques aux facteurs abiotiques est reconnu comme essentiel à l’établissement de l’aire de répartition des insectes. Dans cette étude, nous mettons l’accent sur les effets de divers facteurs abiotiques susceptibles d’influencer la probabilité que les insectes obtiennent le statut de ravageur et proposons des façons d’améliorer les analyses du risque d’infestation d’insectes au moyen d’approches empiriques et théoriques. Nous abordons les types de données utilisés pour l’analyse du risque phytosanitaire et présentons un schéma de processus pour l’évaluation préliminaire de ce risque à l’échelle locale et régionale. Cette approche permet d’attribuer rapidement les niveaux de risque préliminaires en tenant compte des seuils thermiques connus de survie, de l’effet des facteurs climatiques sur le développement des insectes, de la dynamique des populations et de l’impact des caractéristiques du paysage et des propriétés du sol à l’échelle locale et régionale sur l’abondance et la dispersion des espèces. À l’aide du schéma de processus, nous effectuons des évaluations préliminaires du risque en Nouvelle-Écosse pour le charançon de la carotte, Listronotus oregonensis LeConte (Coleoptera : Curculionidae), et la punaise marbrée, Halyomorpha halys Stal (Heteroptera : Pentatomidae), afin de démontrer l’utilité du cadre.

Date de publication

2019-05-15

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