Incidence of grape anthracnose on different VITIS labrusca and hibrid cultivars and rootstocks combination under humid subtropical climate

Citation

Barros, L.B., Biasi, L.A., Carisse, O., et De Mio, L.L.M. (2015). « Incidence of grape anthracnose on different VITIS labrusca and hibrid cultivars and rootstocks combination under humid subtropical climate. », Australasian Plant Pathology, 44(4), p. 397-403. doi : 10.1007/s13313-015-0353-8

Résumé

L’anthracnose est une maladie grave qui sévit dans plusieurs régions viticoles; on considère qu’il s’agit d’une maladie tropicale. Dans le sud du Brésil, l’humidité relative élevée et d’autres conditions favorisent le développement de maladies fongiques dans les vignobles. La présente étude visait à évaluer la progression de l’anthracnose sur les feuilles chez trois cultivars de vigne employés comme greffons (Concord, Bordô et BRS Carmem) combinés à trois porte-greffes (1103 Paulsen, VR 043–43 et IAC 766), dans des conditions climatiques régionales favorables au développement de la maladie. Les expériences ont été menées sur billons, à l’aide d’un système de semi-treillis. L’essai, réalisé en blocs aléatoires et en parcelles divisées, comportait quatre répétitions et quatre plantes par parcelle. Les parcelles étaient représentées par neuf combinaisons différentes. La fréquence de la maladie a été évaluée à intervalles de deux semaines, de septembre à mars (2010/2011, 2011/2012 et 2012/2013). Lors de chaque échantillonnage, nous avons évalué la présence de la maladie sur 10 feuilles d’une même tige chez 6 plantes de chaque combinaison cultivar/porte-greffe, pour un total de 54 plantes. Toutes les combinaisons cultivar-porte-greffe ont présenté des symptômes de la maladie, la fréquence la plus élevée ayant coïncidé avec la quantité maximale de précipitations. Selon la surface sous la courbe de progression de la maladie, la fréquence de l’anthracnose variait d’une saison à l’autre. Des différences ont été observées entre les porte-greffes et les combinaisons porte-greffe/cultivar durant la première saison et la troisième saison, mais il n’y avait aucune cohérence entre les saisons, ce qui indique que la variation de la progression de la maladie pourrait être due à d’autres facteurs, dont les conditions météorologiques, l’âge du vignoble et la pression de l’inoculum.

Date de publication

2015-07-08

Profils d'auteurs