Incidence des pratiques agricoles sur les mycorhizes à arbuscules et sur la croissance des racines du lin.

Citation

Monreal, M.A., Grant, C.A., Irvine, R.B., Mohr, R.M., McLaren, D.L., et Khakbazan, M. (2011). « Incidence des pratiques agricoles sur les mycorhizes à arbuscules et sur la croissance des racines du lin. », Canadian Journal of Plant Science, 91(2), p. 315-324. doi : 10.4141/cjps10136

Résumé

Les auteurs ont évalué l’incidence de deux systèmes de travail du sol, de deux cultures antérieures et de l’application d’engrais phosphaté (P) sur la colonisation des racines du lin (Linum usitatissimum L.) par les mycorhizes à arbuscules (MA), ainsi que sur la biomasse et la dimension des racines à deux endroits, au Manitoba (Canada). Le sol au site BRC-North est travaillé de façon classique (TC) depuis toujours, tandis que celui du site MTRAF fait l’objet d’un travail réduit (TR). Les cultures antérieures consistaient en du blé (Triticum aestivum L.), une culture à mycorhizes, et en du canola (Brassica napus L.), une culture sans mycorhizes. Les deux avaient été cultivés sur du sol TR ou TC avec application de 0, 11 ou 22 kg de P par hectare sous forme de phosphate d’ammonium monobasique (PAM). Du PAM a été appliqué à la culture subséquente de lin à raison de 0 ou de 11 kg de P par hectare. La biomasse des racines de lin était plus importante pour tous les sites-années quand le blé et non le canola constituait la culture antérieure. En outre, la colonisation des racines par les MA et la taille des racines ont respectivement augmenté à deux et trois sites-années quand le lin était cultivé après le blé. La biomasse des racines du lin diminue après le TC et la colonisation des racines par les MA était plus faible quand l’engrais P était appliqué soit à la culture antérieure, soit au lin, mais à un site-année seulement. Il se peut que les conditions météorologiques aient accentué les effets de la culture antérieure, des engrais P et du travail du sol.

Date de publication

2011-01-01