Impact of ferulic acid esterase producing lactobacilli and fibrolytic enzymes on conservation characteristics, aerobic stability and fiber degradability of barley silage

Citation

Jin, L., Duniere, L., Lynch, J.P., McAllister, T.A., Baah, J., et Wang, Y. (2015). « Impact of ferulic acid esterase producing lactobacilli and fibrolytic enzymes on conservation characteristics, aerobic stability and fiber degradability of barley silage. », Animal Feed Science and Technology, 207, p. 62-74. doi : 10.1016/j.anifeedsci.2015.06.011

Résumé

Cette étude visait à déterminer les effets de l’ajout d’inoculants producteurs d’estérase de l’acide férulique (EAF) et non producteurs d’EAF en combinaison avec des enzymes fibrolytiques exogènes (EFE) au moment de l’ensilage sur les caractéristiques et sur la valeur nutritive de l’ensilage de plantes d’orge entières (Hordeum vulgare). L’orge (330 g MS/kg culture fraîche) a été récoltée au début du stade pâteux, hachée et distribuée selon un des quatre traitements suivants : sans traitement (témoin), mélange d’inoculants Lactobacillus buchneri producteurs d’EAF (T1), mélange d’inoculants L. buchneri non producteurs d’EAF (T2), et T2 plus EFE (T3). Les inoculants ont été ajoutés à raison de 1 × 108 unités formatrices de colonies/gramme de fourrage (cfu/g) et les EFE, à raison de 424 U (xylanase) et 180 U (endoglucanase)/kg poids frais. Les fourrages ont été mis dans 12 silos de laboratoire par traitement et conservés 7, 28 et 90 jours. Les échantillons prélevés après 90 jours ont servi aux études in vitro et in situ, ainsi qu’aux études de la stabilité aérobie des ensilages. Après 90 jours, tous les ensilages inoculés avaient moins (p < 0,001) de glucides hydrosolubles et présentaient plus (p < 0,001) de pertes de MS que les témoins. Avec les T1 et T2, il y avait plus (p = 0,003) de fibres résiduelles après traitement à l’amylase et au détergent neutre (aNDF) que dans les ensilages témoins et T3. Du jour 0 au jour 7 de l’ensilage, le nombre de copies du gène de l’ARNr 16S de L. buchneri dans les ensilages témoins a augmenté de 6,5 à 8,0 log10 copies/g, et est ensuite demeuré stable, alors que dans tous les ensilages inoculés, le nombre a augmenté de 7,0 à 10,0 log10 copies/g, et a atteint ∼10,5 log10 copies/g après 28 jours d’ensilage. À ce moment-là, dans les ensilages inoculés, le pH était plus élevé (p < 0,001), tout comme les quantités d’acide acétique et d’éthanol, alors que la quantité d’acide lactique était plus faible (p = 0.01) que chez les témoins. Après 21 jours d’exposition à l’air, les ensilages inoculés sont demeurés stables, mais les témoins se sont détériorés, comme en témoigne la réduction (p < 0,001) dans la quantité d’acide lactique et l’augmentation (p < 0,001) du pH et du nombre de levures. Dans la fermentation ruminale in vitro, ce sont les ensilages T3 qui ont produit le moins de gaz (p < 0,001). Comparativement aux témoins, la fraction (a) soluble de la MS était inférieure (p < 0,001) dans les ensilages T1 et T2, alors qu’elle était supérieure (p < 0.001) dans les ensilages T3. La digestibilité in situ des fibres insolubles dans les détergents neutres des ensilages T1 était supérieure (p < 0,01) à celle des ensilages témoins et T3 après 24 et 72 heures d’incubation. L’inoculation des ensilages d’orge entière avec des L. buchneri produisant ou non des EAF a amélioré la digestibilité ruminale des NDF, mais la combinaison d’EFE et de L. buchneri ne produisant pas d’EAF a réduit la dégradabilité des NDF.

Date de publication

2015-01-01