Impact des souches génériques d’Escherichia coli et de Salmonella spp. persistantes et non persistantes récupérées d’un établissement de transformation du bœuf sur la formation de biofilms par E. coli O157

Citation

Visvalingam, J., T. C. Ells, and X. Yang. 2017. Impact of persistent and non-persistent generic Escherichia coli and Salmonella sp. recovered from a beef packing plant on biofilm formation by E. coli O157. J. Appl. Microbiol. 123:1512-1521.

Résumé en langage clair

La présente étude visait à examiner l’influence des isolats d’E. coli et de Salmonella spp. présents dans les établissements de transformation de la viande sur la formation de biofilms d’E. coli O157. La formation de biofilms a été quantifiée par la technique de coloration au cristal violet (absorbance mesurée à 570 nm) et la numération de cellules viables sur une période allant jusqu’à 6 jours à 15 °C. Les cinq génotypes d’E. coli persistants ont formé des biofilms solides lorsqu’ils étaient mis en culture seuls ou en coculture avec E. coli O157, les valeurs d’absorbance à 570 nm atteignant ? 4,8 au jour 4, tandis que seulement deux des cinq génotypes non persistants ont formé de tels biofilms. Dans le cas des biofilms de co-culture d’E. coli O157:H7 avec les génotypes 136 et 533 d’E. coli, leur nombre était ? 1,5 et ? 1 log UFC peg-1 inférieur à celui observé pour le biofilm en monoculture aux jours 4 et 6, respectivement. Le nombre de bactéries E. coli O157:NM dans des biofilms de co-culture similaires était de 1 log CFU peg-1 inférieur à celui de son biofilm en monoculture aux jours 4 et 6, respectivement. Salmonella spp. a réduit le nombre d’E. coli O157:NM de 0,5 unité logarithmique, une fois, au jour 6. Les données semblent indiquer qu’E. coli générique peut supplanter les souches d’E. coli O157 tout en créant des biofilms, ce qui pourraient aider à l’élaboration de stratégies de lutte biologique contre E. coli O157 dans les milieux de transformation des aliments.

Résumé

Objectifs : Examiner l’influence des isolats d’E. coli et de Salmonella spp. présents dans les établissements de transformation de la viande sur la formation de biofilms d’E. coli O157.Méthodes et résultats : La formation de biofilms a été quantifiée par la technique de coloration au cristal violet (absorbance mesurée à 570 nm) et la numération de cellules viables sur une période allant jusqu’à 6 jours à 15 °C. Les cinq génotypes d’E. coli persistants ont formé des biofilms solides lorsqu’ils étaient mis en culture seuls ou en coculture avec E. coli O157, les valeurs d’absorbance à 570 nm atteignant ? 4,8 au jour 4, tandis que seulement deux des cinq génotypes non persistants ont formé de tels biofilms. Dans le cas des biofilms de co-culture d’E. coli O157:H7 avec les génotypes 136 et 533 d’E. coli, leur nombre était ? 1,5 et ? 1 log UFC peg-1 inférieur à celui observé pour le biofilm en monoculture aux jours 4 et 6, respectivement. Le nombre de bactéries E. coli O157:NM dans des biofilms de co-culture similaires était de 1 log CFU peg-1 inférieur à celui de son biofilm en monoculture aux jours 4 et 6, respectivement. Salmonella spp. a réduit le nombre d’E. coli O157:NM de 0,5 unité logarithmique, une fois, au jour 6.Conclusion : E. coli générique peut supplanter les souches d’E. coli O157 tout en créant des biofilms.Importance et impact de l’étude : Les résultats font progresser les connaissances sur la compétition entre les souches pour un créneau écologique similaire et pourraient aider à l’élaboration de stratégies de lutte biologique contre E. coli O157 dans les milieux de transformation des aliments.

Date de publication

2017-12-01

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