Historique des maladies du blé dans les Prairies canadiennes

Citation

Aboukhaddour, R., Fetch, T., McCallum, B. D., Harding, M. W., Beres, B. L., & Graf, R. J. (2020). Wheat diseases on the prairies: A canadian story. Plant Pathology, 69(3), 418-432. doi:10.1111/ppa.13147

Résumé en langage clair

Le Canada est l’un des plus grands producteurs de blé au monde, et le blé y est cultivé dans la plupart des régions du sud, mais principalement dans les provinces des Prairies (Saskatchewan, Alberta et Manitoba). Plusieurs agents pathogènes et ravageurs s’attaquent au blé, mais, à l’heure actuelle, la fusariose de l’épi, la rouille jaune et les taches foliaires sont les maladies les plus dommageables pour la production de blé au Canada. Des charbons, la rouille des tiges et la rouille des feuilles ont historiquement causé d’importantes pertes de récolte au Canada et peuvent encore constituer une grave menace si les pratiques culturales sont assouplies. Les pratiques culturales utilisées par les agriculteurs canadiens pour cultiver et récolter le blé depuis un siècle ont influé sur le développement des maladies et la biologie des agents pathogènes, ainsi que sur la gravité, l’incidence et la prévalence des maladies du blé au fil du temps. Des changements comme la réduction du travail du sol ont coïncidé avec l’apparition de maladies transmises par les résidus de culture, telles que la fusariose de l’épi et les taches foliaires, tandis que l’utilisation de cultivars résistants et le recours accru aux fongicides ont réduit la carie commune et la rouille des tiges et des feuilles. La présente synthèse aborde brièvement les effets des pratiques culturales à long terme, seules ou en combinaison, sur la biologie, l’émergence et la prévalence des maladies du blé au Canada depuis un siècle.

Résumé

Le Canada est l’un des plus grands producteurs de blé au monde, et le blé y est cultivé dans la plupart des régions du sud, mais principalement dans les provinces des Prairies (Saskatchewan, Alberta et Manitoba). Plusieurs agents pathogènes et ravageurs s’attaquent au blé, mais, à l’heure actuelle, la fusariose de l’épi, la rouille jaune et les taches foliaires sont les maladies les plus dommageables pour la production de blé au Canada. Des charbons, la rouille des tiges et la rouille des feuilles ont historiquement causé d’importantes pertes de récolte au Canada et peuvent encore constituer une grave menace si les pratiques culturales sont assouplies. Les pratiques culturales utilisées par les agriculteurs canadiens pour cultiver et récolter le blé depuis un siècle ont influé sur le développement des maladies et la biologie des agents pathogènes, ainsi que sur la gravité, l’incidence et la prévalence des maladies du blé au fil du temps. Des changements comme la réduction du travail du sol ont coïncidé avec l’apparition de maladies transmises par les résidus de culture, telles que la fusariose de l’épi et les taches foliaires, tandis que l’utilisation de cultivars résistants et le recours accru aux fongicides ont réduit la carie commune et la rouille des tiges et des feuilles. La présente synthèse aborde brièvement les effets des pratiques culturales à long terme, seules ou en combinaison, sur la biologie, l’émergence et la prévalence des maladies du blé au Canada depuis un siècle.