Greenhouse tomato quality determinants on a north american market: A year round study.

Citation

Clément, A., Bacon, R., et Dorais, M. (2014). « Greenhouse tomato quality determinants on a north american market: A year round study. », Acta Horticulturae (ISHS), 1037, p. 377-384.

Résumé

Le marché mondial des tomates fraîches devient de plus en plus diversifié, car des tomates importées de plusieurs pays sont maintenant offertes sur les marchés des pays du Nord, comme le Canada. Selon la position dans la chaîne du marché, il est difficile de savoir clairement quel attribut de qualité constitue le principal déterminant de la qualité. Pour répondre à cette question, nous avons mené une étude sur la qualité des tomates dans la province de Québec (Canada), chez des détaillants, des grossistes et des producteurs. Nous avons mesuré au total 13 paramètres physicochimiques pour évaluer les effets de plusieurs facteurs sur la qualité des tomates. Nous avons également effectué des analyses à l’égard des résidus de pesticides et de la charge microbienne. Les fruits offerts sur le marché québécois étaient principalement d’origine locale, et il y avait un approvisionnement important venant de la province voisine, l’Ontario, et du Mexique. Dans l’ensemble, les fruits vendus sur le marché québécois étaient semblables en ce qui concerne le pourcentage en matières sèches, la fermeté et le poids frais. Toutefois, des différences ont été observées, et le cultivar de tomate constituait le facteur le plus important. En outre, l’origine du fruit influe sur la couleur, la conductivité électrique, l’acidité titrable et le contenu en lycopène. La saison d’échantillonnage constituait également une importante source de différences entre les fruits. Nous avons détecté des résidus de pesticides sur la moitié des fruits, mais aucune concentration n’était supérieure à la limite. Les fongicides sont les pesticides les plus fréquemment utilisés. Nous avons détecté des traces de composés dont l’utilisation n’est pas autorisée au Canada. Généralement, des charges microbiennes plus élevées ont été observées sur les fruits du Mexique, et des valeurs plus basses, sur les tomates locales. Nous avons constaté qu’il existe des relations multivariées significatives entre les pratiques de serriculture et la qualité du fruit. Dans l’ensemble, la présente étude ne permet pas de déterminer quels sont les meilleurs fruits, mais elle fournit des renseignements pertinents qui aident les producteurs à mettre au point de véritables produits créneaux ciblant les préférences particulières des consommateurs.

Date de publication

2014-12-31

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