Greenhouse studies reveal increased aggressiveness of emergent Canadian Fusarium graminearum chemotypes in wheat

Nous avons évalué le rôle des divers chémotypes trichothécéniques du Fusarium graminearum sur les conséquences de la maladie, en effectuant une inoculation ponctuelle de plusieurs de ces chémotypes à une série de lignées de blé présentant des degrés divers de résistance à la fusariose de l’épi. Nous avons comparé quatre chémotypes, soit deux chémotypes 15‑acétyldésoxynivalénol (ADON) provenant respectivement d’une population « classique » et d’une population émergente, un chémotype 3-ADON et un chémotype nivalénol (NIV). Dans le cas de chaque chémotype, l’inoculum était constitué d’un mélange de quatre souches. Nous avons ainsi évalué des lignées de blé canadiennes possédant divers degrés de sensibilité ou de résistance à la fusariose ainsi que des lignées dihaploïdes obtenues à partir de croisements entre ces lignées. Les lignées très résistantes à la fusariose se sont révélées résistantes à tous les chémotypes étudiés. Dans le cas des lignées modérément résistantes ou modérément sensibles, le chémotype 3-ADON et le chémotype 15-ADON émergent se sont parfois révélés plus virulents et ont entraîné des taux plus élevés de grains fusariés et des accumulations plus fortes de trichothécènes. Les données obtenues au moyen de la présente étude montrent l’importance de cultiver des cultivars de blé très résistants, étant donné l’évolution actuelle des populations de F. graminearum. Elles semblent en outre indiquer qu’un degré modéré de résistance à la fusariose ne suffit pas pour réduire au minimum la teneur en trichothécènes des grains provenant de blé infecté.