Grain N and P relationships in maize

Citation

Bélanger, G., Claessens, A., et Ziadi, N. (2011). « Grain N and P relationships in maize. », Field Crops Research, 126(3), p. 1-7. doi : 10.1016/j.fcr.2011.09.016

Résumé

Nous avons caractérisé chez le maïs (Zea mays. L.) les relations entre les concentrations de P et de N dans la biomasse des pousses et de la feuille à gaine la plus haute en vue d’utiliser la stœchiométrie N/P pour mettre au point une méthode de diagnostic, d’après la plante, de la carence en P durant la saison de végétation. Nos connaissances sont beaucoup moins étendues sur la relation du N et du P du grain et sur son utilité possible pour l’évaluation a posteriori de l’état nutritionnel du maïs. Cette étude visait les objectifs suivants : 1) déterminer l’effet de la fertilisation azotée sur les concentrations de P et de N dans le grain, 2) étudier la relation entre les concentrations de P et de N dans le grain produit dans des localités où la teneur du sol en P est adéquate et 3) déterminer les valeurs déterminantes de concentrations de P et de N dans le grain et de rapport N/P pouvant servir à diagnostiquer a posteriori les carences en P et en N. Nous avons réalisé une expérience au champ portant sur 10 combinaisons de localité et d’année (2004‑2009) au Québec (Canada) où ont été utilisés de trois à six taux de fertilisation azotée (0–250 kg ha⁻¹). Le rendement grainier de maïs ainsi que les concentrations de P et de N dans le grain ont été déterminés à la récolte. L’augmentation de la fertilisation azotée a entraîné une augmentation de la concentration de N dans le grain pour la plupart des combinaisons de localité et d’année, mais, dans quatre cas, la concentration de P dans le grain a diminué, et le rapport N/P a augmenté. En général, la concentration de P dans le grain a légèrement baissé avec l’augmentation de la concentration de N dans le grain (P = 1,32 + 0,38 N −0,02 N², R² = 0,32; P < 0,001). Vu que cette relation est faible et que le changement de la concentration de P n’est pas important lorsque la concentration de N augmente, ces paramètres sont d’une utilité limitée pour le diagnostic a posteriori d’une carence en P du maïs. Le risque que le rendement grainier relatif soit faible était généralement plus élevé lorsque le rapport N/P était inférieur à 4,0. Nous en avons conclu que, contrairement à ce qui a été constaté dans le cas des tissus végétatifs, il n’y a pas de rapport stœchiométrique entre le N et le P des grains de maïs, ce qui limite les possibilités d’utilisation à des fins diagnostiques de la relation entre les concentrations de ces deux éléments dans le grain.

Date de publication

2012-02-14