Gestion innovante des vaches laitières pour améliorer la résistance aux maladies métaboliques et infectieuses pendant la période de transition

Citation

Lacasse, P., Vanacker, N., Ollier, S., Ster, C. (2018). Innovative dairy cow management to improve resistance to metabolic and infectious diseases during the transition period, 116 40-46. http://dx.doi.org/10.1016/j.rvsc.2017.06.020

Résumé en langage clair

La plupart des nouveaux cas de mammite clinique et de nombreuses autres maladies infectieuses apparaissent au début de la lactation, et l’incidence augmente avec le niveau de production laitière. Pendant cette période, les vaches ont un bilan énergétique négatif et doivent mobiliser leurs réserves corporelles pour équilibrer le déficit entre l’apport énergétique alimentaire et l’énergie nécessaire à la production de lait. Il est maintenant prouvé que l’augmentation des acides gras non estérifiés dans la circulation nuit aux fonctions des cellules immunitaires. Par conséquent, les approches de gestion qui réduisent le bilan énergétique négatif et l’augmentation des acides gras non estérifiés en début de lactation sont susceptibles d’améliorer la résistance aux infections. L’amélioration de l’apport en éléments nutritifs par une gestion nutritionnelle périparturiente a fait l’objet de nombreuses études. Cependant, une autre façon de réduire le déséquilibre entre l’offre et la demande d’éléments nutritifs consiste à diminuer temporairement cette dernière. Dans cette étude, nous examinons comment les stratégies de gestion pourraient être utilisées pour réduire les perturbations métaboliques et l’immunosuppression pendant la période de transition. À ce stade, il appert que la réduction de la quantité de lait récoltée après le vêlage par une traite partielle au cours des premiers jours suivant le vêlage est l’approche la plus prometteuse pour réduire le stress métabolique et l’immunosuppression sans compromettre la productivité des vaches laitières à haut rendement.

Résumé

©2017. L’incidence des maladies métaboliques et infectieuses varie considérablement au cours du cycle de lactation. La plupart des nouveaux cas de mammite clinique apparaissent au début de la lactation, et l’incidence augmente avec le niveau de production laitière. Outre la mammite, de nombreuses autres maladies infectieuses apparaissent cliniquement au cours des deux premières semaines de la lactation. Pendant cette période, les vaches ont un bilan énergétique négatif et doivent mobiliser leurs réserves corporelles pour équilibrer le déficit entre l’apport énergétique alimentaire et l’énergie nécessaire à la production de lait. Les relations entre le déficit énergétique et les maladies métaboliques, telles que la cétose et la lipidose hépatique, sont bien connues. De plus, les vaches en déficit énergétique ont un système immunitaire affaibli et sont donc plus vulnérables aux infections. Il est maintenant prouvé que l’augmentation des acides gras non estérifiés dans la circulation nuit aux fonctions des cellules immunitaires. Par conséquent, les approches de gestion qui réduisent le bilan énergétique négatif et l’augmentation des acides gras non estérifiés en début de lactation sont susceptibles d’améliorer la résistance aux infections. L’amélioration de l’apport en éléments nutritifs par une gestion nutritionnelle périparturiente a fait l’objet de nombreuses études. Cependant, une autre façon de réduire le déséquilibre entre l’offre et la demande d’éléments nutritifs consiste à diminuer temporairement cette dernière. Nous examinons ici comment des stratégies de gestion telles que l’ajout d’acide linoléique conjugué à la ration, la traite avant le vêlage ou la limitation de la production laitière après le vêlage pourraient être utilisés pour réduire les perturbations métaboliques et l’immunosuppression pendant la période de transition. À ce stade, il appert que la réduction de la quantité de lait récolté après le vêlage par une traite partielle dans les premiers jours suivant le vêlage est l’approche la plus prometteuse pour réduire le stress métabolique et l’immunosuppression sans compromettre la productivité des vaches laitières à haut rendement.

Date de publication

2018-02-01

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