Gestion des coupes de mélanges fourragers à base de luzerne dans des régions agroclimatiques contrastées

Citation

Bélanger, G., Tremblay, G.F., Seguin, P., Lajeunesse, J., Bittman, S., Hunt, D. (2020). Cutting management of alfalfa-based mixtures in contrasting agroclimatic regions. Agronomy Journal, [online] 112(2), 1160-1175. http://dx.doi.org/10.1002/agj2.20142

Résumé en langage clair

Nous avons évalués les effets 1) de la coupe au stade début boutons plutôt qu’au stade début floraison de la luzerne, 2) d’une coupe d'automne, 3) d’un mélange luzerne-graminée plutôt que de la luzerne pure, 4) d’une graminée plutôt que deux dans le mélange, et 5) de la fétuque élevée plutôt que de la fléole des prés dans quatre mélanges à base de luzerne avec quatre gestions de coupe pendant quatre ans post semis et à quatre sites. La coupe de la luzerne au début boutons plutôt qu'au début floraison a réduit le rendement annuel de 2,03 tonnes de matière sèche (MS) / ha et la contribution de la luzerne au rendement de 17 unités de pourcentage, a augmenté la teneur en unités nutritives totales (UNT) du fourrage de 44 g / kg MS mais n'a pas affecté la production annuelle estimée de lait par hectare. Une coupe d'automne n'a pas amélioré le rendement annuel en fourrage et la production annuelle estimée de lait par hectare, mais a réduit la contribution de la luzerne au rendement. La luzerne pure avait un rendement annuel de 1,09 tonne de MS / ha de moins que la luzerne cultivée avec une ou deux graminées. Deux graminées plutôt qu’une dans le mélange n'a pas eu d’effet sur le rendement fourrager et la production annuelle estimée de lait par hectare. L’effet de la fétuque élevée sur le rendement fourrager et la production annuelle estimée de lait par hectare variait selon le site, mais la teneur en UNT du fourrage et la contribution de la luzerne au rendement étaient généralement plus élevées avec la fléole des prés qu’avec la fétuque élevée dans le mélange.

Résumé

© 2020, Sa Majesté la Reine du chef du Canada. Agronomy Journal © 2020, American Society of Agronomy. Reproduit avec la permission de la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. La gestion des coupes a une incidence sur le rendement fourrager et la valeur nutritive et la persistance des fourrages, mais peu d’études ont récemment porté sur l’effet des programmes de coupe intensive sur les mélanges à base de luzerne (Medicago sativa L.). Nous avons évalué les effets a) de la coupe de la luzerne au stade début boutons par rapport au stade début floraison, b) d’une coupe d’automne, c) d’un mélange luzerne-graminée par rapport à la luzerne pure, d) d’une graminée plutôt que deux dans le mélange et e) de la fétuque élevée (Schedonorus arundinacea [Schreb.] Dumort.) plutôt que de la fléole des prés (Phleum pratense L.) dans quatre mélanges à base de luzerne avec quatre gestions de coupe pendant quatre ans post semis et à quatre sites. La coupe de la luzerne au stade début boutons plutôt qu’au début floraison a réduit le rendement annuel de 2,03 Mg ha-1 de matière sèche (MS) et la contribution de la luzerne au rendement de 17 unités de pourcentage, a augmenté la teneur en unités nutritives totales (UNT) du fourrage de 44 g kg-1 MS, mais n’a pas augmenté la production laitière annuelle estimée par hectare. Une coupe d’automne n’a pas amélioré le rendement annuel en MS du fourrage et la production laitière annuelle estimée par hectare, mais a réduit la contribution de la luzerne au rendement en MS. La luzerne pure a obtenu un rendement annuel de 1,09 Mg de MS ha-1 de moins par rapport à la luzerne cultivée avec une ou deux graminées. Comparativement au mélange à une seule graminée, le mélange à deux graminées fourragères n’a eu aucun effet sur le rendement fourrager en MS et la production laitière annuelle estimée par hectare. L’effet de la fétuque élevée ou de la fléole des prés sur le rendement en MS du fourrage et la production laitière annuelle estimée par hectare variait selon le site, mais la teneur en UNT du fourrage et la contribution de la luzerne au rendement en MS étaient généralement plus élevées avec la fléole des prés qu’avec la fétuque élevée dans le mélange.