Field type, trap type and field-edge characteristics affect Rhagoletis mendax captures in lowbush blueberries

Citation

Renkema, J.M., Cutler, G.C., et Gaul, S.O. (2014). « Field type, trap type and field-edge characteristics affect Rhagoletis mendax captures in lowbush blueberries. », Pest Management Science, 70(11), p. 1720-1727. doi : 10.1002/ps.3714

Résumé

CONTEXTE : La mouche du bleuet, Rhagoletis mendax Curran (Diptera: Tephritidae), est le principal parasite des bleuets dans l’est de l’Amérique du Nord. L’utilisation d’insecticides dans les champs de bleuets à feuilles étroites en phase de fructification pourrait être réduite au moyen de stratégies de gestion centrées sur les champs en phase végétative. La répartition de la mouche et les niveaux d’infestation des fruits ont été évalués sur des sites où des champs en phase de fructification bordaient des champs en phase végétative, ainsi que le long des lisières boisées de champs en phase végétative.
RÉSULTATS : Le long des bordures, des mouches femelles immatures et des femelles matures ont été capturées dans les champs en phase de fructification et dans les champs en phase végétative, respectivement, tout au long de la saison. Les captures de mouches mâles et les niveaux d’infestation étaient plus élevés à une distance de 5 m de la bordure qu’à une distance de 30 m. Le long des lisières forestières, les captures étaient plus facilement prédites par la densité des buissons de bleuets aux fruits mûrs et des grands conifères. Le niveau d’infestation par des asticots a quant à lui été plus facile à prédire en fonction de la densité des buissons de bleuets et des petits feuillus. Le quatre-temps (Cornus canadensis L.) a été la seule plante hôte non cultivée sur laquelle l’infestation par la mouche du bleuet a été constatée.
CONCLUSIONS : Les auteurs ont montré qu’un nombre relativement élevé de mouches se trouvait dans les champs en phase végétative et aux abords des champs en phase de fructification. Les bleuets mûrs et certaines plantes dans les lisières forestières agissent sur la répartition de la mouche du bleuet, et soutiennent probablement des populations. Ces résultats pourraient aider à orienter les activités de lutte contre la mouche du bleuet, et laissent croire à l’utilité des stratégies de gestion centrées sur les champs en phase végétative et les lisières forestières.

Date de publication

2014-11-01

Profils d'auteurs