Expansion of female sex organs in response to prolonged virginity in Cannabis sativa (marijuana)

Citation

Small, E. et Naraine, S.G.U. (2015). « Expansion of female sex organs in response to prolonged virginity in Cannabis sativa (marijuana). », Genetic Resources and Crop Evolution. doi : 10.1007/s10722-015-0253-3

Résumé

Les fleurs femelles du Cannabis sativa dans les populations sauvages et les plantations de chanvre sont presque toujours bien approvisionnées en pollen. La portion style-stigmate du pistil des fleurs ne mesure en moyenne que 3 mm de longueur environ et est invariablement double. Par ailleurs, les « boutons » (inflorescences femelles compactes), qui constituent la forme standard de marijuana maintenant produite de manière illégale et à des fins médicales, ne laissent pas entrer le pollen. Dans le présent article, nous expliquons qu’en l’absence de pollen, la portion style-stigmate des pistils vierges s’allonge de façon notable jusqu’à mesurer plus de 8 mm et tend à former plus de deux embranchements et à augmenter de volume. Du point de vue de l’évolution, cette expansion des tissus réceptifs au pollen semble être un mécanisme d’adaptation visant à accroître la probabilité de fertilisation des fleurs femelles lorsque les fleurs mâles sont très rares. D’un point de vue pratique, la présence accrue de tissus stigmatiques peut présenter des avantages et des inconvénients. Les têtes glandulaires de Cannabis secrétant de grandes quantités de THC ont tendance à se détacher des boutons de marijuana, ce qui entraîne une réduction importante de la puissance pharmacologique. Toutefois, de nombreuses têtes glandulaires se collent aux papilles réceptrices des stigmates, ce qui réduit les pertes. Bien que les stigmates ne constituent qu’une petite partie de la plante, leurs propriétés chimiques distinctes pourraient avoir des effets sur la santé.

Date de publication

2016-02-01