The Evolving Role of Botanical Gardens and Natural Areas: A Floristics Case Study from Royal Botanical Gardens, Canada.
Citation
Galbraith, D.A., Iwanycki, N.E., McGoey, B.V., McGregor, J., Pringle, J.S., Rothfels, C.J., et Smith, T.W. (2011). « The Evolving Role of Botanical Gardens and Natural Areas: A Floristics Case Study from Royal Botanical Gardens, Canada. », Plant Diversity and Resources, 33(1), p. 123-131. doi : 10.3724/SP.J.1143.2011.10235
Résumé
À titre de chefs de file de la conservation des végétaux de la planète, les jardins botaniques protègent les plantes sous forme de collections vivantes. De nombreux jardins botaniques se sont aussi donné pour mission d’étudier, de gérer et de rétablir les végétaux dans leur habitat naturel. D’ailleurs, depuis plusieurs dizaines d’années, la conservation des patrimoines horticole et naturel fait partie de la mission des Jardins botaniques royaux (JBR), situés en Ontario, au Canada. En effet, dès les années 1920, les dirigeants municipaux ont voulu que ces jardins réunissent en un même lieu des refuges naturels et des jardins publics, et les JBR abritent aujourd’hui des forêts, des milieux humides, d’autres types de milieux naturels, des jardins et des terrains bâtis. En termes de superficie, les JBR constituent le plus grand des jardins botaniques du Canada. Au cours des années 1950, on a entrepris un inventaire de la diversité végétale des JBR. La liste des plantes vasculaires qui y poussent spontanément dépasse maintenant les 1170 espèces, dont 752 sont indigènes, ce qui représente 37 % de la flore vasculaire indigène de l’Ontario et 19 % de celle du Canada. Les refuges naturels des JBR sont parmi les endroits du Canada les plus riches en espèces végétales. Nous examinons ici l’histoire de l’exploration floristique des JBR et comparons les relations aire-espèces existant dans les diverses aires naturelles protégées d’Ontario. Cette comparaison permet de constater que les refuges naturels des JBR, et tout particulièrement celui du marais Cootes Paradise, mériteraient d’être considérés comme des zones importantes pour les plantes du Canada et constituent, du point de vue de la flore canadienne, un foyer de biodiversité. Le fait qu’un territoire envisagé comme haut lieu de la biodiversité végétale canadienne se trouve à l’intérieur d’un grand jardin botanique est une bonne occasion de sensibiliser du public à l’importance de la diversité végétale et aux besoins en recherche scientifique et en biologie de la conservation visant les espèces et communautés naturelles de la région.