Évaluation des composés antinutritionnels de Camelina sativa et de ses relations chimiotaxonomiques avec les plantes sauvages qui lui sont apparentées

Citation

Amyot, L., McDowell, T., Martin, S.L., Renaud, J., Gruber, M.Y., Hannoufa, A. (2019). Assessment of Antinutritional Compounds and Chemotaxonomic Relationships between Camelina sativa and Its Wild Relatives. Journal of Agricultural and Food Chemistry, [online] 67(3), 796-806. http://dx.doi.org/10.1021/acs.jafc.8b04724

Résumé en langage clair

Nous avons comparé la composition en métabolites secondaires des graines de Camelina sativa et de plantes sauvages qui lui sont apparentées afin de trouver du matériel génétique qui produirait des concentrations réduites de composés antinutritionnels. Nous avons analysé 20 obtentions de cinq espèces de Camelina par chromatographie en phase liquide et spectrométrie de masse et y avons appliqué l’analyse en composantes principales aux résultats. L’analyse a séparé les espèces de Camelina en trois groupes chimiotaxonomiques distincts. Nous avons identifié trois principaux glucosinolates (GS), soit le 9 methylsulfinylnonyl GS (GS9), le 10-methylsulfinyldecyl GS (GS10) et le 11-methylsulfinylundecyl GS (GS11). Nous avons observé des différences dans les teneurs totales en GS et des tendances propres à chaque espèce pour le GS9 et le GS11. Les teneurs en sinapine ont varié de 1,4 à 5,6 mg/g (poids frais), les plus faibles teneurs étant observées chez le C. laxa et le C. sativa. La teneur en lignine était également la plus faible chez le C. sativa, et la plupart des obtentions en contenaient moins de 6 mg/g (poids frais). Nous résultats montrent que les espèces de Camelina sauvages ont des métabolomes distincts et que, d’après leurs teneurs en principaux composés antinutritionnels, certaines pourraient être intégrées dans des programmes de sélection avec le C. sativa.

Résumé

© American Chemical Society, 2018. Nous avons comparé la composition en métabolites secondaires des graines de Camelina sativa et de plantes sauvages qui lui sont apparentées afin de trouver du matériel génétique qui produirait des concentrations réduites de composés antinutritionnels. Nous avons analysé 20 obtentions de cinq espèces de Camelina par chromatographie en phase liquide et spectrométrie de masse et y avons appliqué l’analyse en composantes principales aux résultats. L’analyse a séparé les espèces de Camelina en trois groupes chimiotaxonomiques distincts. Nous avons identifié trois principaux glucosinolates (GS), soit le 9 methylsulfinylnonyl GS (GS9), le 10-methylsulfinyldecyl GS (GS10) et le 11-methylsulfinylundecyl GS (GS11). Nous avons observé des différences dans les teneurs totales en GS et des tendances propres à chaque espèce pour le GS9 et le GS11. Les teneurs en sinapine ont varié de 1,4 à 5,6 mg/g (poids frais), les plus faibles teneurs étant observées chez le C. laxa et le C. sativa. La teneur en lignine était également la plus faible chez le C. sativa, et la plupart des obtentions en contenaient moins de 6 mg/g (poids frais). Nous résultats montrent que les espèces de Camelina sauvages ont des métabolomes distincts et que, d’après leurs teneurs en principaux composés antinutritionnels, certaines pourraient être intégrées dans des programmes de sélection avec le C. sativa.