Effets des intrants agricoles, de la diversité des cultures, de l'environnement et du terrain sur le rendement dans une étude de 18 ans dans les Prairies canadiennes semi-arides

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This manuscript was submitted in May 2016 and approved by the acting associate director Susan Tosh. The publication was accepted for publication in February 2017. The citation will be provided, once the publication is posted on the Canadian Journal of Plant Science web page.

Résumé en langage clair

La majorité des céréales et oléagineux produits au Canada le sont dans les Prairies. Une expérience au champ à long terme a été menée de 1994 à 2013 à Scott, en Saskatchewan (Canada). Son but était d’évaluer l’effet de la diversité des cultures et des intrants sur le rendement des cultures de la région. Nous avons évalué l’effet des intrants agricoles et de la diversité des cultures en fonction des précipitations de la saison de croissance, des degrés-jours/unités thermiques de la saison de croissance et de la topographie du terrain sur le rendement du blé de printemps, de l’orge et du canola. Cette analyse était nécessaire pour montrer comment la combinaison de différents systèmes de travail du sol, de diversité des cultures, de précipitations, de température et de topographie influe sur le rendement des cultures au champ. Les intrants agricoles étaient les suivants : gestion biologique du sol, travail minimal et classique. La diversité des cultures était la suivante : blé-jachère, différentes céréales annuelles et différentes annuelles et vivaces. Les précipitations en avril et en juin ont été considérées comme les principaux facteurs déterminants du rendement, tandis que les intrants, la diversité des cultures et la topographie (pente, élévation) ont été considérés comme les facteurs déterminants secondaires. L’analyse a montré que le rendement était à son maximum avec les systèmes classique et minimal de travail du sol et, à son minimum, avec le système biologique. Parmi les meilleures combinaisons de travail du sol et de diversité des cultures, c’est avec le système de travail classique du sol et les différentes céréales annuelles et vivaces que les rendements ont été les plus élevés. Quant au système de travail minimal du sol, c’est avec les rotations blé-jachère que les rendements ont été les meilleurs. Nous avons conclu que, dans cette étude, les précipitations, la température/unités thermiques et les éléments de topographie sont d’importants facteurs déterminants du rendement. Ces facteurs doivent être évalués ensemble dans l’analyse des impacts des systèmes de travail du sol et de la diversité des cultures sur le rendement, même dans le cas de paysages relativement plats.

Résumé

De 1994 à 2013, une étude au champ a été menée à Scott, en Saskatchewan (Canada), en vue de déterminer l’effet de la diversité des cultures et des intrants sur le rendement du blé de printemps, du canola et de l’orge, dans le contexte des précipitations durant la saison de croissance, du nombre de degrés-jours de croissance et des particularités du terrain. Les traitements appliqués à la parcelle principale consistaient en trois types de travail du sol [biologique (BIO), réduit (RED) et intensif (IN)] et les parcelles secondaires comprenaient une diversité variable des cultures : faible (FAI), différentes céréales annuelles (DCA) et différentes annuelles et vivaces (DAV)]. Les traitements IN et RED ont donné le meilleur rendement, et le traitement BIO, le rendement le plus faible. Les assolements IN–DCA, IN–FAI, RED–DCA, et RED–FAI sont ceux qui ont donné les meilleurs rendements. Dans cette étude, les précipitations d’avril figuraient parmi les principaux facteurs agissant sur le rendement. Les précipitations d’avril et les effets fixes expliquent respectivement jusqu’à 22 % et 10 % de la variation du rendement dans les analyses par période de 6 ans. Les particularités du terrain expliquent quant à elles jusqu’à 4,5 % de la fluctuation du rendement annuel. Les précipitations durant la saison de croissance, le nombre de degrés-jours de croissance et les particularités du terrain modulent l’effet des intrants et de la diversité des cultures sur le rendement, et font ressortir l’importance de la gestion des cultures dans le contexte de la variabilité de l’environnement.

Date de publication

2017-05-01

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