Effets de la supplémentation en arginine sur l’abondance de la prolactine sérique et de l’ARNm des gènes du transporteur d’acides aminés dans le tissu mammaire des truies en lactation

© Les auteurs. 2020. Publié par Oxford University Press au nom de l’American Society of Animal Science. Tous droits réservés. Pour obtenir des autorisations, veuillez envoyer un courriel à journals.permissions@oup.com. Cette étude visait à vérifier l’hypothèse selon laquelle la supplémentation en Arg de la ration des truies en fin de gestation ou en lactation augmente les concentrations sériques de prolactine et l’abondance de l’ARNm de SLC7A1, SLC7A2 et SLC6A14 dans le tissu parenchymateux mammaire. À partir du jour 108 de la gestation et jusqu’au jour 21 de la lactation, les truies ont reçu une ration supplémentée avec 0,10 g de l-Arg/kg de poids corporel (PC) par jour (n = 10, Arg) ou 0,34 g de l-Glu/ kg de poids corporel par jour (n = 10, témoin). Les portées ont été normalisées à 10 porcelets au jour 1 de lactation et les porcelets ont été pesés aux jours 1, 7, 14 et 21 de lactation. Le poids corporel des truies a été enregistré au jour 108 de la gestation et aux jours 1, 10 et 21 de la lactation. La prise alimentaire des truies en lactation a été consignée quotidiennement. Le tissu parenchymateux mammaire a été biopsié au jour 5 de la lactation pour mesurer l’abondance de l’ARNm SLC7A1, SLC7A2 et SLC6A14. Aux jours 4 et 18 de la lactation, des échantillons de sang ont été prélevés chez les truies 2, 4 et 6 heures après le repas pour mesurer les concentrations sériques de prolactine. Des échantillons de lait ont été prélevés aux jours 4, 10 et 18 de la lactation pour mesurer les concentrations de matières grasses, de lactose, d’urée et de protéines véritables. Le poids des truies, le gras dorsal et la prise alimentaire des truies ne différaient pas entre les traitements pour tous les jours d’échantillonnage. Le poids corporel des porcelets au jour 1 avait tendance à être plus élevé pour le traitement ARG que pour le traitement témoin (P = 0,12). Le rendement et la composition du lait des truies (gras, protéines, lactose et azote uréique) et l’abondance de l’ARNm mammaire des gènes candidats ne différaient pas entre le groupe ARG et le groupe témoin. Comparativement aux témoins, les concentrations sériques de prolactine avaient tendance à être plus élevées (P = 0,08) chez les truies ARG au jour 4 de la lactation, et ne différaient pas au jour 18. Les résultats actuels montrent un effet bénéfique potentiel de la supplémentation alimentaire avec de l’Arg pour les multipares en fin de gestation. truies à partir du poids de leurs porcelets au jour 1. L’apport alimentaire d’Arg/kg de poids corporel à raison de 0,10 g/kg de poids corporel en fin de gestation et en lactation a eu tendance à augmenter les concentrations sériques de prolactine sans augmenter l’abondance des transcrits mammaires SLC7A1, SLC7A2 et SLC6A14 en début de lactation. .