Effet de la densité des plantes sur le cèphe du blé

Citation

Cárcamo, H., Beres, B., Wu, X., Larson, T., Schwinghamer, T. (2020). Effect of Plant Density on Wheat Stem Sawfly Sex Ratio. Frontiers in Agronomy, [online] 2 http://dx.doi.org/10.3389/fagro.2020.00004

Résumé en langage clair

Depuis plus d’un siècle, le cèphe du blé (Cephus cinctus Norton) est un véritable fléau pour la production de blé en Amérique du Nord. La résistance des plantes hôtes sous la forme de cultivars de blé à moelle solide est une importante stratégie de lutte contre cet insecte. Dans cette étude, nous avons évalué l’interaction entre la densité des plantes, l’épaisseur de la tige et la répartition des sexes chez le cèphe en utilisant le plus récent cultivar de blé avec le caractère résistant enregistré au Canada. Le cultivar résistant avec le caractère de tige pleine était le Lillian, et il a été comparé au triticale et au blé Go, qui ne possédaient pas ce caractère. Nous avons confiné des parcelles de culture d’un mètre carré en utilisant des cages et la moitié de la surface de certaines parcelles a été éclaircie manuellement pour obtenir des tiges plus épaisses. Nous avons émis l’hypothèse selon laquelle la densité des plantes influerait sur le diamètre des tiges et la présence de moelle dans celles-ci, et que cela influencerait le choix des hôtes par le cèphe et la répartition des sexes chez l’insecte. Nos données ont montré que les tiges qui avaient un plus grand diamètre produisaient systématiquement plus de femelles que les tiges plus fines qui étaient plus susceptibles de produire des mâles, et ce, quel que soit le cultivar de blé. Le déplacement de la population végétale vers des tiges de diamètre moyen inférieur chez le cultivar résistant Lillian a entraîné une répartition sexuelle biaisée en faveur des mâles, mais pas de façon constante. D’autres études de terrain sont nécessaires pour tester l’hypothèse selon laquelle à de faibles densités d’un cultivar résistant, la répartition des sexes serait plus équilibrée en raison d’une mortalité plus élevée chez les femelles dans les tiges plus épaisses.

Résumé

Depuis plus d’un siècle, le cêphe du blé (Cephus cinctus Norton) est un véritable fléau pour la production de blé en Amérique du Nord. La résistance des plantes hôtes sous la forme de cultivars de blé à moelle solide est une importante stratégie de lutte contre cet insecte. Dans cette étude, nous avons évalué l’interaction entre la densité des plantes, l’épaisseur de la tige et la répartition des sexes chez le cèphe en utilisant le plus récent cultivar de blé panifiable avec le caractère résistant enregistré au Canada. Le cultivar résistant avec le caractère de tige pleine est le Lillian et il a été comparé au triticale et au blé Go, qui ne possédent pas ce caractère. Nous avons confiné des parcelles de culture d’un mètre carré en utilisant des cages, et la moitié de la surface de certaines parcelles a été éclaircie manuellement pour obtenir des tiges plus épaisses. Nous avons émis l’hypothèse selon laquelle la densité des plantes influerait sur le diamètre des tiges et la présence de moelle dans celles-ci, et que cela influencerait le choix des hôtes par le cèphe et la répartition des sexes chez l’insecte. Nos données ont montré que les tiges qui avaient un plus grand diamètre produisaient systématiquement plus de femelles que les tiges plus fines qui étaient plus susceptibles de produire des mâles, et ce, quel que soit le cultivar de blé. Le déplacement de la population végétale vers des tiges de diamètre moyen inférieur chez le cultivar résistant Lillian a entraîné une répartition sexuelle biaisée en faveur des mâles, mais pas de façon constante. D’autres études de terrain sont nécessaires pour vérifier l’hypothèse selon laquelle à de faibles densités d’un cultivar résistant, la répartition des sexes serait plus équilibrée en raison d’une mortalité plus élevée des femelles dans les tiges plus épaisses.