Effects of feed restriction and prolactin-release inhibition at drying-off on susceptibility to new intramammary infection in cows

Citation

Ollier, S., Zhao, X., et Lacasse, P. (2015). « Effects of feed restriction and prolactin-release inhibition at drying-off on susceptibility to new intramammary infection in cows. », Journal of Dairy Science (JDS), 98(1), p. 221-228. doi : 10.3168/jds.2014-8426

Résumé

Le risque que les vaches contractent une nouvelle infection intramammaire pendant la période sèche augmente avec la production laitière au tarissement. Pour réduire la production de lait, on procède souvent à une réduction drastique de l’apport alimentaire dans les jours qui précèdent le tarissement. On peut aussi réduire la production de lait en inhibant le signal lactogène de la prolactine (PRL). La présente étude avait pour but de comparer les effets de ces deux méthodes de tarissement sur la production laitière, le métabolisme et la vulnérabilité aux infections intramammaires des vaches. Vingt-et-une vaches Holstein en fin de lactation ont été assignées à un des trois traitements d’après la production laitière, la numération des cellules somatiques et la parité. Certaines vaches ont reçu leur ration de lactation jusqu’au tarissement (témoin), d’autres uniquement du foin sec pendant les 5 jours précédant le tarissement (DH) et d’autres, le même régime que les vaches témoins, mais avec des injections i.m. biquotidiennes de 4 mg de quinagolide, un inhibiteur spécifique de la libération de la PRL, cinq jours avant le tarissement et jusqu’à 13 jours après (QN). Du jour un jusqu’au jour sept suivant la dernière traite, les vaches ont été mises à l’épreuve par trempage quotidien des trayons dans une solution contenant Streptococcus agalactiae à 5 × 107 ufc/mL. La quinagolide a induit une diminution de la concentration de PRL dans le sang tous les jours d’injection. La concentration sanguine de PRL a également diminué chez les vaches alimentées avec du foin avant le tarissement. Les deux traitements (QN et DH) ont induit une diminution de la production de lait, laquelle au tarissement s’établissait en moyenne à 12,0, 10,0 et 21,7 kg/j pour les groupes QN, DH et témoin respectivement. Le traitement DH a entraîné une diminution de la concentration de glucose dans le sang et une augmentation des concentrations sanguines de β-hydroxybutyrate et d’acides gras non estérifiés avant le tarissement. Le nombre de cellules somatiques au tarissement était plus élevé dans le lait des vaches QN que dans celui des vaches témoins, mais après le tarissement, il était plus élevé dans les sécrétions mammaires des vaches témoins que dans celles des vaches QN. Le nombre de colonies de S. agalactiae présentes dans les sécrétions mammaires huit et quatorze jours après la dernière traite était plus faible chez les vaches QN que chez les vaches témoins. Le pourcentage de quartiers infectés par S. agalactiae était également moins élevé chez les vaches QN que chez les vaches témoins et, au quatorzième jour, s’établissait en moyenne à 17,2, à 33,7 et à 57,5 % chez les vaches QN, DH et témoins respectivement. Aucune différence entre les groupes DH et témoin n’a été observée quant au dénombrement des bactéries ou aux taux d’infection. En conclusion, cette expérience démontre que l’inhibition de la libération de la PRL pourrait être une solution pour réduire la production de lait et améliorer la résistance aux infections intramammaires au tarissement.

Date de publication

2015-01-01

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