Effect of land management practices and environmental parameters on growing season denitrification rates under typical dairy rotations in Atlantic Canada.

Citation

Fuller, K.D., Burton, D.L., Grimmett, M.G., Franklin, J.L., Drury, C.F., Zebarth, B.J., Rodd, A.V., et St George, E. (2016). « Effect of land management practices and environmental parameters on growing season denitrification rates under typical dairy rotations in Atlantic Canada. », Canadian Journal of Soil Science, 96(1), p. 86-103. doi : 10.1139/cjss-2015-0035

Résumé

La dénitrification est un phénomène qui déclenche une perte importante d’azote (N) et concourt à une piètre utilisation de cet élément. La recherche s’est attardée aux liens existant entre le taux de dénitrification, les techniques agronomiques et les mécanismes du sol quand on utilise du lisier de bovins laitiers comme source d’engrais N. Le taux de dénitrification quotidien (TDQ) moyen dans un assolement de foin vivace (FV) et un assolement maïs-soja-blé (MSB) avec (T) ou sans travail du sol (NT) varie de 0,9 à 27,0 g de N par hectare et par jour. Le TDQ moyen du FV était significativement plus faible que celui de l’assolement MSB trois saisons sur six. Quand on calcule la moyenne des six années, le TDQ moyen du FV (4,4 g de N par hectare et par jour) est aussi sensiblement plus faible que celui de l’assolement MSB-T et NT (7,6 et 8,1 g de N par hectare et par jour, respectivement). Les résultats obtenus pour l’assolement MSB-T étaient significativement plus élevés que ceux de l’assolement MSB-NT une des 6 années de l’étude (10,1 et 4,5 g de N par hectare et par jour, respectivement). Le lien positif entre l’espace des pores emplis d’eau (PEA) et le TDQ révèle qu’il faut au moins 40 % de PEA environ avant que débute une dénitrification notable. Les liens entre la concentration de nitrates dans le sol et le taux de dénitrification dans les jeux de données indiquent qu’une concentration de N inférieure à 2-5 mg par kg agit comme effet limitant sur le TDQ. Dans les assolements examinés, les variables environnementales expliquent mieux la dénitrification que les pratiques agronomiques.