The effect of green manure and organic amendments on potato yield, nitrogen uptake and soil mineral nitrogen

Citation

Alam, M.Z., Lynch, D.H., Sharifi, M., Burton, D.L., et Hammermeister, A.M. (2016). « The effect of green manure and organic amendments on potato yield, nitrogen uptake and soil mineral nitrogen. », Biological Agriculture and Horticulture. doi : 10.1080/01448765.2015.1133319

Résumé

La gestion de la fertilisation constitue un défi pour les cultures biologiques exigeant des apports considérables de nutriments, comme la pomme de terre (Solanum tuberosum L.). Nous avons comparé quatre séquences comportant la culture d’engrais verts différents avant la culture de pomme de terre (correspondant aux parcelles principales) et quatre traitements de fertilisation (traitement témoin, engrais inorganique, compost de déchets de cuisine solides municipaux et compost de biosolides provenant d’usines à papier) appliqués dans la phase de culture de la pomme de terre seulement (correspondant aux sous-parcelles) dans le cadre de rotations de cultures de pomme de terre biologiques de cinq ans dans l’est du Canada. Les rendements en pommes de terre ne différaient pas de manière notable d’une rotation à l’autre. Les amendements du sol ont toutefois eu des effets importants sur ces rendements. Selon une moyenne établie pour toutes les années, les rendements en tubercules totaux se sont établis comme suit (dans l’ordre) : engrais inorganique (34,2 Mg ha−1) > compost de déchets de cuisine solides municipaux (29,6 Mg ha−1) > témoin (26,5 Mg ha−1). Les prélèvements totaux de N par les cultures de pomme de terre se sont établis à 89, 115, 107 et 147 kg N ha−1, respectivement, pour le traitement témoin, le compost de déchets de cuisine solides municipaux, le compost de biosolides provenant d’usines à papier et l’engrais inorganique, et les prélèvements étaient plus élevés lorsque la culture de pomme de terre suivait celle du trèfle rouge (119–124 kg N ha−1) plutôt que celle du mélange avoine/pois/vesce (107–108 kg N ha−1). L’efficacité d’utilisation du N par les plantes s’est établie à 299, 263, 263 et 235, respectivement, pour le traitement témoin, le compost de déchets de cuisine solides municipaux, le compost de biosolides provenant d’usines à papier et l’engrais inorganique. Le N minéral du sol avant la plantation variait entre 39 et 112 kg N ha−1 pour les différentes rotations. Au début de la tubérisation, le N minéral du sol variait entre 40 et 66 kg N ha−1, alors qu’au stade du grossissement des tubercules, il se situait entre 10 et 14 kg N ha−1 pour les différentes rotations et les différents amendements du sol. Après la récolte, le N minéral du sol variait entre 8 et 30 kg N ha−1 pour toutes les rotations et tous les amendements.

Date de publication

2016-10-01

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