Effect of co-administration of 3',5'-Cyciic diguanylic acid with infectious bursal disease virus vaccine on serum antibody levels in broilers

Citation

Fatima, M., Ster, C., Rempel, H., Talbot, B.G., Allen, K.J., Malouin, F., et Diarra, M.S. (2011). « Effect of co-administration of 3´, 5´-cyclic diguanylic acid with infectious bursal disease virus vaccine on serum antibody levels in broilers. », Journal of Animal and Veterinary Advances, 10(24), p. 3263-3268. doi : 10.3923/javaa.2011.3263.3268

Résumé

L’acide diguanylique cyclique (di‑GMPc) est une molécule bactérienne intracellulaire de signalisation déjà connue pour ses activités de stimulation du système immunitaire. Cependant, les effets de cette molécule sur les réactions immunitaires du poulet n’ont jamais été examinés. Dans notre étude, nous avons évalué la réponse immunitaire humorale chez 96 poulets à griller après l’administration par voie orale ou par injection intramusculaire (IM) de solution saline, de 10 ou de 100 nmol de di‑GMPc, en concomitance avec le vaccin S‑706 contre le virus de la bursite infectieuse (VBI). Le vaccin oral et les composés de l’essai ont été administrés à des poulets âgés de 14 jours et les poulets ont été surveillés jusqu’au jour 35. Nous avons prélevé des échantillons de sang toutes les semaines chez 8 oiseaux par traitement pour déterminer les titres d’anticorps. Les résultats ont révélé que l’administration orale ou IM de di‑GMPc n’a provoqué aucun effet nocif chez les poulets. À mesure que les poulets vieillissaient, nous avons observé une augmentation significative (P < 0,05) des concentrations totales d’immunoglobulines A (IgA) sans égard aux traitements. Nous n’avons noté aucun effet significatif sur les concentrations totales d’IgG et d’IgM après les jours d’échantillonnage suivants immédiatement l’administration des composés. Cependant, au jour 35, le sérum des oiseaux ayant reçu 10 ou 100 nmol de di‑GMPc par voie orale présentait des concentrations d’anticorps IgA plus élevées que le sérum des oiseaux ayant reçu la solution saline témoin (P < 0,05), indiquant ainsi que le di‑GMPc a stimulé la production d’IgA dans le sérum et confirmant le potentiel de cette molécule comme adjuvant muqueux. Nous n’avons constaté aucun effet significatif sur les anticorps antiviraux sériques (VBI, virus de la bronchite infectieuse, virus de la maladie de Newcastle et réovirus aviaire) chez les poulets ayant reçu 10 ou 100 nmol de di‑GMPc. Les résultats indiquent qu’il serait justifié d’effectuer des études sur les effets bénéfiques possibles du di‑GMPc sur l’immunité des poulets à griller.