Écarts de rendement dans les cultures de blé : vers une amélioration de la productivité

Citation

Hatfield, J.L., Beres, B.L. (2019). Yield Gaps in Wheat: Path to Enhancing Productivity. Frontiers in Plant Science, [online] 10 http://dx.doi.org/10.3389/fpls.2019.01603

Résumé en langage clair

La culture du blé est nécessaire pour nourrir la population mondiale, et il faudra en augmenter la production compte tenu de l’augmentation de cette population. Selon les estimations, il faudra que la production de blé augmente d’un milliard de tonnes métriques pour répondre à la demande. L’une des manières d’y parvenir sera d’accroître le rendement en réduisant l’écart entre les rendements réels et potentiels. Les rendements potentiels reposent sur un ensemble de conditions optimales. Une approche plus réaliste serait de comparer les rendements réels aux rendements atteignables, ces derniers étant obtenus au cours des années où il n’y a pas de contraintes évidentes. La présente étude visait à déterminer les tendances en matière de rendement ainsi que les rendements atteignables et les écarts de rendement pour les dix pays produisant le plus de blé dans le monde, et à produire des statistiques sur le rendement plus localisées, à l’échelle des États ou des comtés. Ces statistiques ont été obtenues auprès des sources gouvernementales disponibles. On a établi le rendement atteignable au moyen d’une analyse du quantile supérieur afin de déterminer la limite supérieure des rendements pour la période étudiée, et les écarts de rendement ont été calculés en fonction de la différence entre le rendement atteignable et le rendement réel pour chaque année, exprimée sous forme de pourcentage du rendement atteignable. Dans tous les pays, l’augmentation du rendement atteignable au fil du temps était supérieure à la tendance des rendements, ce qui indique que les progrès technologiques réalisés dans les domaines de la génétique et de l’agronomie ont entraîné une augmentation du rendement atteignable. Les écarts de rendement n’ont pas diminué avec le temps, les conditions météorologiques durant la saison de culture demeurant le principal facteur limitant la production. Pour combler l’écart de rendement, les producteurs locaux devront adopter des pratiques qui favorisent la résilience climatique de leur système de production de blé.

Résumé

© Hatfield et Beres, 2019. La culture du blé est nécessaire pour nourrir la population mondiale, et il faudra en augmenter la production compte tenu de l’augmentation de cette population. Selon les estimations, il faudra que la production de blé augmente d’un milliard de tonnes métriques pour répondre à la demande. L’une des manières d’y parvenir sera d’accroître le rendement en réduisant l’écart entre les rendements réels et potentiels. Les rendements potentiels reposent sur un ensemble de conditions optimales. Une approche plus réaliste serait de comparer les rendements réels aux rendements atteignables, ces derniers étant obtenus au cours des années où il n’y a pas de contraintes évidentes. La présente étude visait à déterminer les tendances en matière de rendement ainsi que les rendements atteignables et les écarts de rendement pour les dix pays produisant le plus de blé dans le monde, et à produire des statistiques sur le rendement plus localisées, à l’échelle des États ou des comtés. Ces statistiques ont été obtenues auprès des sources gouvernementales disponibles. On a établi le rendement atteignable au moyen d’une analyse du quantile supérieur afin de déterminer la limite supérieure des rendements pour la période étudiée, et les écarts de rendement ont été calculés en fonction de la différence entre le rendement atteignable et le rendement réel pour chaque année, exprimée sous forme de pourcentage du rendement atteignable. Dans tous les pays, l’augmentation du rendement atteignable au fil du temps était supérieure à la tendance des rendements, ce qui indique que les progrès technologiques réalisés dans les domaines de la génétique et de l’agronomie ont entraîné une augmentation du rendement atteignable. Les écarts de rendement n’ont pas diminué avec le temps, les conditions météorologiques durant la saison de culture demeurant le principal facteur limitant la production. Pour combler l’écart de rendement, les producteurs locaux devront adopter des pratiques qui favorisent la résilience climatique de leur système de production de blé.

Date de publication

2019-12-06

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