Diversity and functionality of arbuscular mycorrhizal fungi in three plant communities in semiarid Grasslands National Park, Canada

Citation

Yang, C., Hamel, C., Schellenberg, M.P., Perez, J.C., et Berbara, R.L. (2010). « Diversity and Functionality of Arbuscular Mycorrhizal Fungi in Three Plant Communities in Semiarid Grasslands National Park, Canada. », Microbial Ecology, 59(4), p. 724-733. doi : 10.1007/s00248-009-9629-2

Résumé

La prolifération des endophytes à hyphes cloisonnés dans les racines des plantes de prairie soulève des doutes quant à l’importance des mycorhizes à arbuscules (MA) dans les sols secs. Dans le parc national du Canada des Prairies, nous avons évalué la fonctionnalité et la diversité de ces relations symbiotiques dans quatre parcelles répétées de trois communautés végétales adjacentes, dont une agricole, une indigène et une restaurée, durant les périodes d’humidité suffisante et de manque d’humidité typiques du début et de la fin de l’été dans cette région. La structure des communautés de champignons à MA, déterminée par PCR et électrophorèse sur gel en gradient dénaturant, variait selon la date d’échantillonnage et la communauté végétale. Les propriétés du sol autres que l’humidité ne variaient pas significativement selon la date d’échantillonnage. Dans les sols secs, les séquences d’ADN dominant les réseaux de MA extra-racinaires appartenaient apparemment à des taxons rares non encore représentés dans la base de données GenBank. Dans les sols à humidité suffisante, les séquences d’ADN du Glomus viscosum, du Glomus mosseae et du Glomus hoi étaient dominantes. En tout, nous avons relevé 9 séquences différentes de champignons à MA. Il semble donc que ce type de symbioses joue un rôle dans les régions semi-arides. La biomasse active de champignons à MA extra-racinaires, estimée selon l’abondance de l’acide gras phospholipidique 16:1ω5 employé comme marqueur, présentait des relations linéaires positives significatives avec les concentrations de P et de N dans le cas des sols à humidité suffisante, mais non dans celui des sols secs. Cette biomasse présentait également une relation linéaire positive significative avec l’abondance de deux graminées de début de saison, l’Agropyron cristatum (L.) Gaertn. et le Koeleria gracilis Pers., mais nous n’avons constaté aucune relation de ce type dans le cas des sols secs. Les MA se formant dans les conditions d’humidité suffisante typiques du début de l’été semblent importantes pour le régime nutritif des communautés végétales de prairies, mais nous n’avons relevé aucun signe de symbiose durant la période sèche de la fin de l’été.

Date de publication

2010-01-18

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