Development and validation of a disease forecast model for Sclerotinia rot of carrot

Citation

Foster, A.J., Kora, C., McDonald, M.R., et Boland, G.J. (2011). « Development and validation of a disease forecast model for Sclerotinia rot of carrot. », Canadian Journal of Plant Pathology, 33(2), p. 187-201. doi : 10.1080/07060661.2011.563753

Résumé

Chez la carotte, les variables relatives à la culture, au microclimat et aux agents pathogènes ont été suivies de près durant quatre années afin de déterminer celles qui étaient associées au développement de Sclerotinia sclerotiorum et à l’apparition d’épidémies de pourriture sclérotique. L’humidité du sol et parfois sa température étaient les variables le plus souvent associées au développement des apothécies et des ascospores. Le développement initial des apothécies et des ascospores s’est manifesté au bout d’une semaine au cours de laquelle le potentiel hydrique matériel du sol s’était maintenu à −20 kPa ou plus et la température du sol avait atteint un maximum de 24 ◦C. À un potentiel hydrique matériel de −30 kPa à −40 kPa, le développement des apothécies et des ascospores s’est produit pendant jusqu’à deux semaines, et, à moins de −40 kPa, leur occurrence était sporadique. Des algorithmes de risque préliminaires ont été proposés afin de prédire l’occurrence des apothécies et des ascospores, le début des épidémies et la nécessité de procéder à une première application de fongicides. Les stades architectural et phénologique du développement de la carotte ont été utilisés à titre de facteurs primaires de risque et intégrés à deux modèles de prévision. Une fermeture de 95% du couvert végétal des carottes a été utilisée comme seuil critique de la culture pour activer les prédicteurs de l’inoculum. Les seuils critiques de la culture qui activaient la prédiction de la maladie étaient la fermeture complète (100%) du couvert végétal ainsi qu’une proportion de 70 à 80% de plants comprenant une ou deux feuilles sénescentes flétries et une à trois feuilles saines couchées sur le sol. L’efficacité et la précision du modèle ont été testées pendant deux ans. L’application de boscalide en fonction des prévisions du modèle a contribué à prévenir la maladie tout autant que les pulvérisations prévues au calendrier et à diminuer jusqu’à 80% le nombre d’applications de fongicide chaque année. Les valeurs prévues de l’inoculum par le modèle ont été corrélées avec celles qui ont été observées dans les cultures commerciales.

Date de publication

2011-04-01

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