Démographie du cucujide roux dans le blé entreposé en vrac : partie I, dynamique des populations selon différentes températures et quantités de grains en vrac
Citation
Jian, F., Jayas, D.S., Fields, P.G., White, N.D.G., Zhang, H., Tang, P. (2018). Demography of rusty grain beetle in stored bulk wheat: Part I, population dynamics at different temperatures and grain bulk sizes, 47(2), 244-255. http://dx.doi.org/10.1093/ee/nvy019
Résumé en langage clair
Nous avons étudié la dynamique des populations de cucujides roux, Cryptolestes ferrugineus (Stephens; Coleoptera : Cucujidae), à l’aide de lots de grains de différentes tailles (parcelles) à différentes températures. Les conditions de température étaient les suivantes : 21, 25, 30, 35 °C, diminution de température (30 °C au cours des 4 premières semaines, puis une diminution de 1 °C/semaine) et augmentation de température (21 °C au cours des 2 premières semaines, puis augmentation de 1 °C/semaine). Le nombre d’adultes et de descendants ainsi que les grains de blé infestés ont été comptés toutes les 4 semaines jusqu’à 24 semaines (31 semaines pour la diminution de la température). Les parcelles utilisées étaient les suivantes : petite (0,03 kg de blé), moyenne (2 kg de blé) et grande (14 kg de blé). Deux types de courbes de dynamique des populations ont été observées : le nombre ou la densité d’insectes a continuellement augmenté avec le temps pendant toute la durée de l’expérience, ou il y a eu une augmentation puis une baisse du nombre ou de la densité d’insectes au fil du temps, de sorte que le nombre ou la densité d’insectes a atteint un pic. La densité maximale d’insectes était d’environ 400 à 500 adultes/kg de blé pour toutes les parcelles à une température de 30 °C ou moins. À 35 °C, les densités maximales d’adultes vivants étaient respectivement de 3 956, 2 094 et 1 003 adultes/kg de blé dans les petites, moyennes et grandes parcelles. La taille des parcelles a influé sur la dynamique des populations d’insectes à 35 °C. Le nombre d’insectes à l’intérieur des grandes parcelles dépendait davantage du nombre d’insectes antérieur, en comparaison des petites parcelles.
Résumé
© Les auteurs 2018. Publié par Oxford University Press au nom de l’Entomological Society of America. Nous avons étudié la dynamique des populations de cucujides roux, Cryptolestes ferrugineus (Stephens; Coleoptera : Cucujidae), à l’aide de lots de grains de différentes tailles (parcelles) à différentes températures. Les conditions de température étaient les suivantes : 21, 25, 30, 35 °C, diminution de température (30 °C au cours des 4 premières semaines, puis une diminution de 1 °C/semaine) et augmentation de température (21 °C au cours des 2 premières semaines, puis augmentation de 1 °C/semaine). Le nombre d’adultes et de descendants ainsi que les grains de blé infestés ont été comptés toutes les 4 semaines jusqu’à 24 semaines (31 semaines pour la diminution de température). Les parcelles de grains utilisées étaient les suivantes : petite (50 ml de volume interne, 0,03 kg de blé), moyenne (2,6 litres volume interne, 2 kg de blé) et grande (18 litres de volume interne, 14 kg de blé). Tous les coefficients de corrélation entre le nombre d’insectes et le pourcentage d’infestation des grains étaient d’au moins 0,63. Deux types de courbes de dynamique des populations ont été observées : le nombre ou la densité d’insectes a continuellement augmenté avec le temps pendant toute la durée de l’expérience, ou il y a eu une augmentation puis une baisse du nombre ou de la densité d’insectes au fil du temps, de sorte que le nombre ou la densité d’insectes a atteint un pic. La densité maximale d’insectes était d’environ 400 à 500 adultes/kg de blé pour toutes les parcelles à une température de 30 °C ou moins. À 35 °C, les densités maximales d’adultes vivants étaient de 3 956 ± 630, 2 094 ± 34 et 1 003 ± 70 adultes/kg de blé dans des parcelles de petite, moyenne et grande taille, respectivement. La taille des parcelles a influé sur la dynamique des populations d’insectes à 35 °C. Le nombre d’insectes à l’intérieur des grandes parcelles dépendait davantage du nombre d’insectes antérieur, en comparaison des petites parcelles.