Cropping systems and the prevalence of giant ragweed (Ambrosia trifida): From the 1950's to present

Citation

Page, E.R. et Nurse, R.E. (2015). « Cropping systems and the prevalence of giant ragweed (Ambrosia trifida): From the 1950’s to present. », Field Crops Research, 184, p. 104-111. doi : 10.1016/j.fcr.2015.09.013

Résumé

Au cours des vingt dernières années, la grande herbe à poux (Ambrosia trifida L.) est devenue une mauvaise herbe d’importance dans les terres arables dans de nombreuses parties des États-Unis et du Canada. Elle est passée d’une mauvaise herbe se rencontrant principalement dans les milieux rudéraux à une des principales mauvaises herbes des productions en rangs, phénomène qui coïncide avec l’amélioration des pratiques de production du maïs et du soja ainsi qu’avec les fluctuations connexes des superficies consacrées à la culture de ces plantes importantes. Nous avons mené une étude au champ de trois ans pour évaluer l’effet des pratiques de production du maïs et du soja représentatives de diverses périodes (années 1950, années 1980 et années 2000) sur la croissance, le développement et la reproduction de la grande herbe à poux, à l’intérieur d’un champ. Dans des parcelles distinctes, nous avons semé du maïs hybride et des cultivars de soja mis au point au cours de chacune des époques et avons appliqué les pratiques de production correspondant à ces mêmes époques, puis avons divisé ces parcelles en sous-parcelles où la grande herbe à poux a été transplantée au moment de la levée des plantes cultivées ou 14 jours après la levée. Nos résultats montrent que les changements historiques associés à l’amélioration du maïs et à la modification des pratiques de production de cette plante ont entraîné une augmentation de sa capacité de réduire la croissance et le taux de reproduction de la grande herbe à poux. À l’inverse, dans le cas du soja, les modifications phénotypiques (plante de plus en plus dressée convenant à la culture en rang), combinées à l’absence relative de modifications des pratiques de production, font en sorte que la capacité de suppression des mauvaises herbes a peu évolué. La grande herbe à poux peut produire une plante plus haute que le soja, même lorsqu’elle est désavantagée par une levée retardée, ce qui fait en sorte que la suppression de la reproduction de la grande herbe à poux dépend presque uniquement de l’application de traitements herbicides en cours de culture et de l’efficacité de ces traitements. À l’opposé, dans le cas du maïs, le semis d’hybrides modernes à des densités élevées présente un fort potentiel de suppression de la grande herbe à poux lorsque les parcelles sont exemptes de mauvaises herbes durant une période de 14 jours suivant l’émergence.

Date de publication

2015-12-01