Crop and soil nitrogen responses to phosphorus and potassium fertilization and drip irrigation under processing tomato

Citation

Liu, K., Zhang, T.Q., Tan, C.S., Astatkie, T., et Price, G.W. (2012). « Crop and soil nitrogen responses to phosphorus and potassium fertilization and drip irrigation under processing tomato. », Nutrient Cycling in Agroecosystems, 93(2), p. 151-162. doi : 10.1007/s10705-012-9506-0

Résumé

Le manque d’eau ou de nutriments peut restreindre la forte demande en azote (N) de la tomate de transformation, laissant un sol à forte teneur en N résiduel qui a des impacts négatifs sur l’environnement. Nous avons réalisé une étude de 4 ans sur le terrain, 2006-2009, afin de déterminer les effets de la gestion de l’eau consistant en une irrigation au goutte à goutte (IGG) ou en une non-irrigation (NI). Des taux d’engrais phosphoré (P) (0, 30, 60 et 90 kg P.ha⁻¹) et des taux d’engrais potassique (K) (0, 200, 400 et 600 kg K.ha⁻¹) ont été appliqué sur le sol et les plantes, le taux de N recommandé était de 270 kg N.ha⁻¹. Comparativement au traitement NI, l’IGG augmentait l’élimination de N par les fruits de 101 %, l’assimilation totale de N par les plantes de 26 % et l’indice de récolte de 55 %. L’IGG diminue donc l’équilibre apparent de N du terrain (intrant d’engrais N moins assimilation totale de N par les plantes) de 28 % et l’accumulation de N dans le sol après récolte, dans la couche 0-100 cm, de 33 %. La concentration de N dans le sol après récolte n’était pas affectée par la gestion de l’eau dans la couche 0-20 cm, mais était nettement plus élevée dans la couche 20-100 cm dans le cas du traitement NI. L’ajout d’engrais P n’avait aucun effet sur toutes les variables, sauf en ce qui concerne la concentration moindre de N dans les feuilles et les tiges. Les taux d’engrais K affectaient de manière significative l’utilisation de N par la plante, l’élimination de N par les fruits et l’assimilation totale de N par la plante étant les plus élevées pour un taux de 200 kg.K.ha⁻¹. L’ajout de K peut donc potentiellement faire diminuer les pertes brutes de N pendant les saisons de croissance des tomates. En se basant sur le bilan apparent mesuré de N sur le terrain et la distribution spatiale de N dans le sol, les pertes brutes de N pendant la saison de croissance étaient plus sévères que prévues dans une région hautement susceptible à des pertes de N par les sols après récolte.