Contribution relative de la race, du poids à l’abattage, du sexe et du régime alimentaire à la composition en acides gras de la viande de porc différenciée

Citation

Juárez, M., Dugan, M.E.R., López-Campos, Ó., Prieto, N., Uttaro, B., Gariépy, C., Aalhus, J.L. (2017). Relative contribution of breed, slaughter weight, sex, and diet to the fatty acid composition of differentiated pork, 97(3), 395-405. http://dx.doi.org/10.1139/CJAS-2016-0103

Résumé en langage clair

L’objectif de cette étude était d’étudier la contribution relative de la race, du poids à l’abattage, du sexe et du régime alimentaire à la composition en gras chez le porc. Des mâles des races Duroc, Lacombe et Inerain ont été croisés avec des femelles de la race Large White × Landrace et la progéniture (castrats et cochettes) a reçu un des trois régimes alimentaires suivants pendant trois semaines avant l’abattage, visant un poids d’abattage de 115 ou 135 kg. En ce qui concerne le gras dans les muscles, le traitement alimentaire (88,7 %) était responsable de la plupart de la variabilité observée dans les acides gras oméga-3, suivi par la race. Dans le gras sous-cutané, les mêmes facteurs ont contribué à la variance expliquée dans les acides oméga-3 dans un ordre similaire. De plus, le régime alimentaire a contribué à plus de 94 % de la variabilité observée dans le rapport oméga-6/oméga-3. Par ailleurs, tant pour le gras dans les muscles que pour le gras sous-cutané, la race était le facteur qui avait le plus d’influence sur la variance expliquée dans les oméga-6. Le sexe et le poids à l’abattage ont également eu des effets significatifs sur certains indices et acides gras individuels. Comprendre la contribution de chaque facteur ainsi que leurs interactions aidera l’industrie porcine à produire des produits différenciés plus uniformes.

Résumé

2017, Institut agricole du Canada. Tous droits réservés. L’objectif de cette étude était d’évaluer la contribution relative des composantes suivantes ainsi que de leurs interactions à la composition en acides gras du gras intramusculaire et sous-cutané des porcs : la race, le poids à l’abattage, le sexe et le régime alimentaire. Des verrats des races Duroc, Lacombe et Iberian ont été croisés avec des truies Large White × Landrace et les descendants (castrats et cochettes) ont été répartis au hasard dans trois groupes d’alimentation (témoin, canola ou lin) 3 semaines avant l’abattage, en visant des poids d’abattage de 115 ou 135 kg. Pour le gras intramusculaire, le traitement alimentaire (88,7 %) était responsable de la majorité de la variabilité observée dans les acides gras 18:3 n-3 (0,76), suivi par la race et l’interaction race × régime alimentaire. Pour le gras sous-cutané, les mêmes facteurs ont contribué à la variance expliquée dans les acides gras 18:3 n-3 (0,84) dans un ordre similaire. De plus, le régime alimentaire a contribué à plus de 94 % à la variabilité observée dans les acides gras n-6/n-3 (0,90). Par ailleurs, tant pour le gras intramusculaire que sous-cutané, la race était le facteur ayant le plus d’influence (68,9 %/68,2 %, respectivement) sur la variance expliquée dans les acides gras 18:2 n-6 (0,38/0,59, respectivement). Le sexe et le poids à l’abattage ont également eu des effets significatifs (p < 0,05) sur certains acides gras individuels et indices. Comprendre la contribution de chaque facteur ainsi que leurs interactions aidera l’industrie porcine à produire des produits différenciés plus uniformes.