Changes in ascorbate-glutathione pathway enzymes in response to Mycosphaerella fragariae infection in selected strawberry genotypes

Citation

Li, D., Charles, M.T., Carisse, O., Tsao, R., Dubé, C., et Khanizadeh, S. (2011). « Changes in ascorbate-glutathione pathway enzymes in response to Mycosphaerella fragariae infection in selected strawberry genotypes. », Archives of Phytopathology and Plant Protection, 44(8), p. 712-725. doi : 10.1080/03235400903266297

Résumé

Nous avons utilisé dix génotypes de fraise résistants et modérément résistants (Joliette, Seascape, Aromas, FIN005‑55 et FIN005‑50) et sensibles (FIN00132‑8, FIN00134‑11, FIN00132‑14, FIN005‑7 et Kent) pour évaluer le rôle du système de défense antioxydant contre l’infection par Mycosphaerella fragariae. Nous avons examiné, dans les feuilles des génotypes sélectionnés, les changements provoqués par l’agent pathogène sur la teneur en peroxyde d’hydrogène (H₂O₂) et sur les enzymes antioxydantes ascorbate peroxydase (APX), monodéhydroascorbate réductase (MDHAR), déhydroascorbate réductase (DHAR) et glutathion réductase (GR), lesquelles interviennent dans le cycle ascorbate-glutathion (ASC‑GSH). Nous avons observé des réactions significativement différentes entre les génotypes. Après l’inoculation de M. fragariae, nous avons noté une hausse marquée de la teneur en H₂O₂ ainsi que de l’activité APX, MDHAR, DHAR et GR chez les génotypes résistants et modérément résistants. En revanche, les génotypes sensibles ont présenté de faibles changements en ce qui a trait aux enzymes et composés susmentionnés. Il semble que les génotypes résistants capables de produire du H₂O₂ en excès aient une plus grande capacité de piégeage et qu’ils réduisent les dommages causés aux feuilles des fraisiers par la régulation du cycle ASC‑GSH. Nos résultats pourraient être utiles pour les futurs programmes d’amélioration, car ils permettraient de sélectionner les génotypes présentant des capacités de piégeage élevées et d’obtenir ainsi de nouvelles lignées résistantes.