Basidioascus and Geminibasidium: A new lineage of heat-resistant and xerotolerant basidiomycetes

Citation

Nguyen, H.D.T., Nickerson, N.L., et Seifert, K.A. (2013). « Basidioascus and Geminibasidium: a new lineage of heat resistant and xerotolerant basidiomycetes », Mycologia, 105(5), p. 1231-1250. doi : 10.3852/12-351

Résumé

En appliquant un traitement thermique à des échantillons de sol, nous avons pu isoler deux nouveaux genres de basidiomycètes résistants à la chaleur et tolérants à la sécheresse. Les genres Basidioascus gen. nov. et Geminibasidium gen. nov. sont à la fois morphologiquement semblables et phylogénétiquement apparentés. Nous avons d’abord cru que le genre Basidioascus appartenait aux ascomycètes, mais les structures que nous avions considérées comme des asques unisporés semblent plutôt être des basidiospores. Sur le plan morphologique, les deux genres se caractérisent par l’absence de carpophore, par des basides caduques, nettement granuleuses et dotées d’une seule projection basale latérale ainsi que par des basidiospores apparemment pourvues d’une paroi double. Chez le genre Basidioascus, mais non chez le genre Geminibasidium, ce sont les basides qui sont libérées avec force, plutôt que les basidiospores. Chez le genre Geminibasidium, les basides éventuelles sont produites par une cellule primaire. Ces modes de formation des basides n’avaient jamais été observés chez les basidiomycètes. Selon une analyse bayésienne de l’ADNr (SSU+5,8S+LSU), ces deux genres de champignons partageraient une parenté éloignée avec le genre Wallemia, dont les espèces sont également tolérantes à la sécheresse et se rencontrent dans la poussière de l’air, les aliments séchés et les milieux naturels hypersalins. Étant donné la similitude physiologique et les relations phylogénétiques des genres Basidioascus et Geminibasidium, nous proposons de les réunir dans un nouvel ordre, les Geminibasidiales, à l’intérieur de la classe des Wallemiomycetes. En nous fondant sur des observations morphologiques et sur la phylogénie moléculaire établie à l’aide de l’espaceur transcrit interne (ITS), nous décrivons deux espèces de Basidioascus (B. undulatus sp. nov. et B. magus sp. nov.) ainsi que deux espèces de Geminibasidium (G. donsium sp. nov. et G. hirsutum sp. nov.). Nous présentons enfin une clé de ces espèces, fondée sur des caractères micromorphologiques et sur les caractéristiques des cultures de ces champignons.

Date de publication

2013-01-01

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