Avancées récentes pour améliorer l’efficacité de l’azote chez les bovins de finition engraissés au grain en Amérique du Nord et en Australie

©CSIRO, libre accès, 2019. L’utilisation de quantités conservatrices pour les besoins minimums en protéines brutes (PB) et d’un excès d’azote (N) est pratique courante dans les rations de finition aux grains aux États-Unis, au Canada et en Australie. L’utilisation d’excès d’azote est considérée comme une stratégie à faible coût et à faible risque (pour la production et la santé du bétail) et devient de plus en plus courante aux États-Unis avec l’utilisation de sous-produits de l’éthanol à forte teneur en azote dans les rations de finition. Cependant, les pertes d’azote provenant du fumier des parcs d’engraissement sous forme d’ammoniac volatilisé et d’oxyde nitreux, ainsi que la contamination de l’eau par les nitrates sont très préoccupantes pour l’environnement. Il est donc nécessaire d’améliorer l’efficacité de l’utilisation de l’azote dans la production de bovins de boucherie et de réduire les pertes d’azote dans l’environnement. L’approche la plus efficace consiste à réduire l’apport en azote des animaux par une alimentation de précision et l’application du système des protéines métabolisables, y compris ses récentes mises à jour de l’estimation de l’apport et du recyclage de l’azote. L’alimentation de précision des protéines doit tenir compte des variations du système de production, par exemple le type de grain, le poids vif, la maturité, l’utilisation de stimulateurs de croissance hormonaux et les agonistes β. Les possibilités de réduire la quantité totale d’azote utilisée dans l’alimentation des bovins de finition comprennent l’oscillation de l’apport de protéines brutes et la réduction de cet apport pour mieux répondre aux besoins des bovins (alimentation par phase).