Assessing the impact of climate variability on cropland productivity in the Canadian Prairies using time series MODIS FAPAR

Citation

Dong, T., Liu, J., Shang, J., Qian, B., Huffman, E.C., Zhang, Y., Champagne, C., et Daneshfar, B. (2016). « Assessing the Impact of Climate Variability on Cropland Productivity in the Canadian Prairies Using Time Series MODIS FAPAR. », Remote Sensing, 8(4: Article 281), p. 1-18. doi : 10.3390/rs8040281

Résumé

Le climat a une incidence sur la productivité des terres agricoles. Il est impératif de connaître les tendances spatio-temporelles des effets à l’échelle régionale pour pouvoir améliorer la gestion des cultures en présence de facteurs climatiques limitatifs. La présente étude visait à analyser les effets de la variabilité climatique sur la productivité des terres agricoles dans les Prairies canadiennes de 2000 à 2013 à l’aide de séries chronologiques du produit FAPAR (Fraction of Absorbed Photosynthetically Active Radiation, ou fraction du rayonnement photosynthétiquement actif absorbé) de MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer, ou spectroradiomètre imageur à résolution moyenne). Des paramètres phénologiques clés, dont le début et la fin de la saison de culture et la valeur cumulative FAPAR (CFAPAR) durant la saison de culture (entre le début et la fin de celle-ci), ont été extraits et calculés à partir des séries chronologiques FAPAR au moyen de la méthode PDHT (Parametric Double Hyperbolic Tangent). Nous avons utilisé le test de Mann-Kendall pour déterminer les tendances de la productivité des terres agricoles et des variables climatiques, et nous avons effectué une analyse de corrélation partielle afin d’explorer les liens possibles entre la variabilité climatique et la productivité des terres agricoles. L’évaluation réalisée au moyen de données statistiques sur le rendement des cultures a montré que la valeur CFAPAR peut être utilisée comme substitut de la productivité des terres agricoles dans les Prairies canadiennes. De façon générale, cette productivité présentait une tendance à la hausse dans la plupart des régions des Prairies canadiennes durant la période de 2000 à 2013. La variation des précipitations sous forme de pluie avait un effet positif sur la variabilité interannuelle de la productivité des terres agricoles, alors que la température moyenne de l’air avait un effet négatif.